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DIRECT. 35e vendredi: à deux mois d’une présidentielle contestée, la mobilisation populaire ne faiblit pas

Sans défaillir, la mobilisation populaire contre le pouvoir en place signera ce vendredi 18 octobre son 35e acte. Les Algériens battrons le pavé une nouvelle fois dans presque toutes les villes du pays pour réitérer leur rejet du pouvoir et de sa feuille de route accentuant davantage la crise politique qui n'a que trop duré. Aujourd'hui, les manifestants vont réitérer leur revendications portées depuis le 22 février avec une détermination et une ardeur inébranlables. 

Depuis plusieurs mois, les manifestants ont gardé les nerfs solides défiant toutes les manoeuvres de diversion et de division. Ils ont également fait face à la répression  tout en gardant le caractère pacifique de leur mouvement de protestation. L’endurance dont a fait preuve le hirak depuis plusieurs mois laisse augurer de sa longévité à mesure que le pouvoir s’entête à aller à une élection présidentielle battant froid toutes les aspirations du peuple.
La mobilisation de ce vendredi intervient également dans un contexte qui a vu le système politique en place réviser des lois qui risquent, selon plusieurs observateurs et experts, d’hypothéquer l’avenir du pays et de plusieurs générations, à l’instar de la loi sur les hydrocarbures. Un projet de loi que les Algériens ont rejeté massivement dimanche dernier.
Ce vendredi, les manifestants devraient réitérer, comme il est de rigueur,  leur solidarité avec les détenus du hirak qui croupissent depuis plusieurs mois dans les geôles. Ils doivent également maintenir la pression pour leur libération. Le Comité national pour la libération des détenus a d’ailleurs lancé, hier jeudi, une initiative en direction des familles algéroises, appelées à marquer leur solidarité d’une manière singulière.
« Tous les détenus d’opinion et politiques doivent entendre de leurs cellules les bruits des ustensiles accompagnés des youyous des femmes en guise de soutien. Algérois, Algéroises on compte sur vous ce jeudi 17 octobre, c’est entre 20h à 20h30 », écrit le comité sur sa page Facebook. L’opération a connu un succès. Casseroles, klaxons, et youyous, les Algériens sont sortis en force pour exiger la libération des détenus politiques.
17H00
Plusieurs villes du pays à l’instar de Bordj Bou Arreridj, Béjaia, Tizi Ouzou, Annaba, Biskra, Tipaza, Blida ont été le théâtre de grandes manifestations pour réclamer le départ du régime en place et rejettent catégoriquement l’élection présidentielle du 12 décembre. Ce 35e vendredi marque encore une fois la forte détermination du peuple à aller jusqu’au bout de ses revendications.
16H30
Forte mobilisation à Annaba pour ce 35e vendredi du hirak. Des milliers de manifestants ont investit les principales rues de la ville pour exprimer leur rejet de la présidentielle. Les marcheurs ont également affirmé leur grande détermination à poursuivre le mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications portées depuis le 22 février.


16H10
Alger: Les manifestants très nombreux réaffirment leur rejet des élections présidentielles.


15H50
Ain Defla: une centaine de manifestants dénoncent la loi sur les hydrocarbures. « Les traitres ont vendu le pays », scandent les marcheurs dont le nombre est moins important que la semaine précédente.

15H25
Sétif: « Dégage Gaid Salah, cette année il n’y aura pas de vote », « pouvoir assassin », scandent les milliers de manifestants en ce 35e vendredi de mobilisation populaire contre le régime en place.

15H20
Constantine: les manifestants scandent des slogans des slogans hostiles au pouvoir et appellent au départ de ses figures. Les hirakistes réclament aussi la libération des détenus. « Libérez nos enfants et prenez ceux de Gaid », scandent les Constantinois.

15H15
A Mostaganem, des milliers de manifestations marchent contre le pouvoir et expriment leur rejet des élections du 12 décembre.

Crédit photo: DR

15H10
Comme d’autres villes du pays, Blida a été le théâtre d’une grande mobilisation populaire contre le pouvoir en place. Les manifestants disent non à la mascarade de la présidentielle du 12 décembre.
Crédit photo: El Khabar

15H02
Forte mobilisation à Alger. Les manifestants appellent au départ du régime et réitèrent leur rejet de la présidentielle du 12 décembre. Ils réclament également la libération de tous les détenus « pris en otage » par le pouvoir.
Crédit photo: El Khabar

15H00
Comme chaque vendredi, la soeur du héros de la guerre de Libération nationale, Larbi Ben M’hidi participe à la marche populaire contre le régime en place.
Crédit photo: Mustapha Bastami

14H55
Marchant par milliers, les manifestants à Alger scandent « Allaho akbar, raho jay novembre, makanche marche arrière w doula fourrière ».
14H40
Marée humaine dans la ville de Tizi Ouzou. Des milliers de manifestants scandent comme un seul homme « Le peuple veut l’indépendance », « pas d’élection avec la bande ».

14H28
« Libérez la presse », crient à tue-tête les manifestants à Tizi Ouzou pour dénoncer la confiscation de la liberté d’expression de la presse.

14H23
Les manifestants à Annaba réclament le départ de Gaid Salah. « Bye Bye les généraux, cette année, il n’y aura pas de vote », scandent entres autres les marcheurs.

14H10
Imposante mobilisation à Tizi Ouzou. Comme chaque vendredi plusieurs milliers de manifestants investissent les rues de la ville pour dire non à la  mascarade » des élections du 12 décembre. Les marcheurs appellent également à la libération des détenus du hirak incarcérés « arbitrairement » pour avoir revendiqué comme tous les Algériens leurs droits.

14H05
Les manifestants à Alger expriment leur solidarité avec les détenus d’opinion et exigent leur libération immédiate.
Crédit photo: INTERLIGNES Média


13H55
A Tizi Ouzou, la mobilisation populaire est toujours intacte. Des milliers de manifestants battent le pavé pour ce 35e vendredi de manifestation contre le pouvoir. Les marcheurs ont jeté à boulets rouges sur le chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah. « Gaid Salah traitre, il n’y aura pas de vote », « Gaid Salah dégage », scandent les manifestants dont le nombre ne cesse croitre.

13H45
Forte mobilisation à Alger. Des milliers de manifestants sillonnent les principales rues de la Capitale réitérant leurs principales revendications à savoir: le départ du régime en place et celui des généraux et la libération des détenus d’opinion.

Crédit photo: INTERLIGNES Média

13H25
Début de manifestation à Bouira. Des centaines de manifestation réclament la libération des détenus du hirak. « Libérez nos enfants, ils n’ont pas vendu de la Cocaïne », scandent les marcheurs.
13H00
Béjaia: Les manifestants commencent à se rassembler sur l’esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche pour entamer la marche de ce 35e vendredi.

12H54
marchant par plusieurs centaines, les manifestants à Alger sortent une nouvelle fois la menace de la désobéissance civile.
12H45
A Alger, les marcheurs réitèrent leur rejet de l’élection présidentielle du 12 décembre. « Dégage Gaid Salah, cette année, il n’y aura pas de vote », scandent à gorges déployées les manifestants.
12H40
Alger: Les manifestants de plus en plus nombreux scandent des slogans hostiles au pouvoir.  » Ce peuple refuse le retour du régime militaire », « Etat Civil et non militaire », « emmenez tous en prison, le peuple ne s’arrêtera pas », scandent à tue-tête les hirakistes.

12H10
« La loi sur les hydrocarbures a été signée dans les casernes », scandent les manifestants qui affluent vers la Grande Poste.
12H00
Les manifestants à Alger défient le pouvoir et expriment leur détermination à aller jusqu’au bout de leur revendications scandant « emmenez tous en prison, le peuple ne s’arrêtera pas ». 
11H55
Les premiers manifestants marchent à la rue Didouche Mourad. « Traitres! Vous avez vendu le pays », scandent les manifestants comme pour dénoncer le projet de loi sur les hydrocarbure.

10H55
Les manifestants ont déjà préparé leur pancartes pour le 35e vendredi de mobilisation populaire contre le pouvoir en place. « Police nationale et non politique », « Algérie libre et démocratique », « on ne s’incline pas », « liberté pour les détenus d’opinion » sont, entres autres, les messages que les manifestants voudront passer au pouvoir qui s’entête à faire passer sa feuille de route.
Crédit photo: DR

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