10e journée de la campagne électorale : Les candidats entre appels à la participation et vulgarisation de leurs programmes

Les candidats à la présidentielle du 7 septembre prochain tentent d’activer la cadence de leurs sorties de terrain à dix jours de la fin de la course électorale. Les prétendants à la magistrature suprême et leurs représentants s’affairent, à la fois, à mobiliser les électeurs en vue d’une forte mobilisation et vulgariser leurs programmes. Le temps presse. Devant une mayonnaise électorale qui peine à prendre pour l’instant, les concernés cherchent tous les arguments nécessaires pour convaincre.
© DR | Les candidats à l'élecction présidentielle affutent leurs arguments pour convaincre les citoyen de se rendre aux urnes

Le candidat du Front des Forces Socialistes (FFS), Youcef Aouchiche qui s’est rendu, ce samedi à Sétif, appelle, en effet, « les Algériens à se mobiliser massivement pour choisir le président du pays pour les cinq ans à venir ».

Animant un meeting à la maison de la culture Houari-Boumediene, l’orateur estime « que le changement passe par la mobilisation de tous les Algériens à cette échéance pour choisir le candidat le plus apte à diriger le pays ». « Tous les Algériens doivent adhérer à la démarche de changement pour bâtir une Algérie forte dotée d’institutions tirant leur légitimité de la souveraineté populaire », dit-il, expliquant que son programme électoral « Vision pour demain » propose « des réformes politiques et institutionnelles visant à asseoir un système de gouvernance efficient à même de redonner espoir aux Algériens ».

Sa direction de campagne a également organisé une activité à Bouzeguene, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Pour sa part, le candidat du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif appelle, lui aussi à partir de Tlemcen, à se rendre massivement aux urnes le 7 septembre prochain.

Le chef du MSP assure, dans la foulée, que « son programme électoral est étudié et précis ». Il est, selon lui, axé sur « un ensemble d’objectifs politiques et socioéconomiques, parmi lesquels l’ancrage de la démocratie et du pluralisme, la réalisation de projets de développement dans le pays, ainsi que la consécration de la solidarité sociale et la promotion du rôle des jeunes et de la femme ».

« L’Algérie recèle de grandes potentialités à même de l’ériger en pays leader », soutient-ils, exprimant la volonté « de procéder à une réforme économique, sociale et culturelle ». De leur côté, les chefs des partis qui mènent campagne par procuration en faveur du président-candidat, Abdelmadjid Tebboune, multiplient « les appels à voter en faveur de leur préféré afin de parachever les réformes engagées durant le 1er mandat ».

C’est le cas du secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), Mustapha Yahi, qui s’est rendu à Sétif. Dans la capitale des hauts plateaux il invite les électeurs à « voter en faveur du candidat indépendant à la prochaine présidentielle, Abdelmadjid Tebboune, pour préserver et consolider les acquis ».

Selon lui, le choix de son parti « est motivé par le fait que cet homme est conscient de ce qu’il fait pour protéger l’Algérie, et notre devoir est de le soutenir et lui donner nos voix pour lui permettre d’affronter les défis et poursuivre la marche du développement ».

De son côté, le président du Front El Moustakbal, Fatah Boutbig estime, lors d’un meeting à Bouira, que le « prochain scrutin revêt un cachet particulier, car il est venu pour approfondir les réformes socio-économiques que connaît le pays depuis l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune en 2019 ».

Pour lui, « Abdelmadjid Tebboune car il est l’homme qui a œuvré à rétablir le calme après le Hirak béni, et il a assumé avec honneur sa responsabilité dans une conjoncture difficile marquée par des crises ».

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