Comme chaque mardi, des milliers d’étudiants venants de différentes universités se sont donnés rendez-vous à la Place des martyrs pour entamer leur marche hebdomadaire contre le pouvoir. Ce dernier, en dépit de toutes les voix qui se lèvent contre son maintien, subsiste dans son entêtement qui ne fait que prolonger la crise et plonger le pays dans un avenir incertain. Aujourd’hui, les étudiants rassemblés en masse, réitèrent les principales revendication qui accompagnent le mouvement populaire depuis le 22 février.
« Répétant à gorges déployés, « Jazyer horra democratiya », « unité nationale, pas de régionalisme », « Gaid Salah dégage », les étudiants plus que jamais détermines ont insisté sur la poursuite de la mobilisation jusqu’à la concrétisation de toutes les revendication appelant le pouvoir à appliquer l’article 7 et 8 de la Constitution. les jeunes marcheurs ont également dénoncé l’arrestation des manifestants lors de la marche du vendredi dernier.
La police fortement déployée à Alger en prévision de la marche des étudiants, a tenté d’arrêter les étudiants qui brandissent le drapeau amazigh, désormais interdit dans les manifestations populaires.
10h55 Bab Azzoun La police interpelle un étudiant qui portait le drapeau berbère #Alger pic.twitter.com/WVGgae3x6L
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) June 25, 2019
Les étudiants ont également scandé des slogans hostiles au chef de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah. « Main dans la main, on se débarrassera de la bande et de Gaid », « Gaid le raciste », « rais el fitna, Gaid Salah », crient à-tue-tête les manifestants.