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34e mardi: les rues d’Alger grondent sous les cris des étudiants

Ils sont plusieurs centaines à manifester pour le 34e mardi consécutif contre le pouvoir en place. Des étudiants appuyés par la participation des têtes grisonnantes et citoyens de tous bord battent le pavé à Alger et dans villes du pays pour protester contre l'entêtement du pouvoir et sa mainmise sur la vie politique battant froid toutes les revendications populaires portées depuis le 22 février. 

Dans la Capitale la mobilisation est forte. Les slogans habituels fusent en choeur de partout, « Etat civil et non militaire », « loi sur les hydrocarbures à la poubelles », « il n’y aura pas d’élection présidentielle avec la issaba ».
Devant un impressionnant dispositif policier déployé tout au long du parcours prévu pour la manifestation, de la Place des martyrs jusqu’au centre-ville, les manifestants ont réitéré leur rejet du projet de loi sur les hydrocarbures. « ya Amirouche ua Belouizdad, khawana ba3ou lebled », « ba3ouha, el khawana, ba3ouha », scandent à gorges déployées les hirakistes à Alger.
La violente répression qu’a connu la manifestation des étudiants mardi dernier n’a pas entamé la determination des jeunes hirakistes qui, au travers de la forte mobilisation d’aujourd’hui, ont affirmé leur volonté d’aller jusqu’au bout de leur revendications et de maintenir la pression sur le pouvoir qui insiste de faire passer sa feuille de route quand bien même récusée par la population.

A Béjaia, la mobilisation estudiantine renforcée par celle des travailleurs, ne faiblit pas, des milliers de manifestants marchent ce mardi contre le pouvoir en place qui tente un passage en force vers des élections que la quasi majorité des Algériens rejettent. Comme à Alger, les manifestants à Béjaia ont dénoncé le projet de loi sur les hydrocarbures scandant comme un seul homme « ba3ouha el khawana ».
Les manifestants ont également réclamé la libération des détenus du hirak qui croupissent dans les geôles depuis plusieurs mois dont le seul tort est d’avoir revendiqué comme tous les Algériens un Etat de droit et démocratique.
A Alger, et contrairement à la semaine dernière, les forces de sécurité n’ont pas tenté d’empêcher le départ de la manifestation. Aucune interpellation n’a été signalée. Les manifestants poursuivent leur marche tout en maintenant, comme il est de rigueur, le caractère pacifique du hirak.

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