Soutenus par des foules de citoyens, les étudiants ont entamé le 35e mardi de mobilisation sans montrer le moindre signe de faiblesse face a un régime répressif qui ne cesse d’imposer envers et contre tous une élection présidentielle. Des milliers de manifestants ont réitéré aujourd’hui les revendications du mouvement populaire, à savoir: le « départ du système », la « libération des détenus d’opinion » et le « rejet de la mascarade électorale ».
Les manifestants ont envahis les rues de la Capitale sous les cris de « pouvoir assassin », « Presse libre, justice indépendante ». Indignés par le maintien en détention des jeunes manifestants qui n’ont rien fait de revendiquer un Etat civil et démocratiques, la foule juvénile scandent à tue-tête « libérez les détenus, ce ne sont pas des vendeurs de la Cocaïne ».
« Les détenus incarcérés arbitrairement pour avoir porté un drapeau amazigh et poursuivis injustement pour atteinte à l’unité nationale doivent être libérés. La justice doit faire son travail en respect des lois de la République et non pas obéir à des règles imposées par un pouvoir répressif qui ne cherche qu’à se maintenir en créant un climat de peur et de tension », fustige un étudiant qui appelle à une forte mobilisation le vendredi 1 novembre.
Les jeune hirakistes ont été empêché de se diriger vers le tribunal de Sidi M’hamed pour soutenir les détenus d’opinion dont le procès aura lieu ce mardi.
