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41e marche des étudiants : insistance sur la grève générale

Le mouvement populaire appelle à une nouvelle action. Annoncée depuis quelques jours, l’idée de la grève générale à la veille de la présidentielle prévue pour le 12 décembre prochain prend forme. Elle est fortement demandée, aujourd’hui, à l’occasion de la 41e marche des étudiants.

« Je jure par dieu que je ne voterai pas et que je ne travaillerai pas, le 8 décembre je fermerai ma boutique », lancent les manifestants qui ont battu le pavé aujourd’hui à Alger.

En effet, des milliers de protestataires réclament le recours à la grève comme une nouvelle forme de lutte pour faire barrage à la prochaine présidentielle. Sur des pancartes et dans les slogans, l’appel à la grève générale à partir du 8 décembre prochain est très remarquable.

La foule impressionnante des manifestants réitère, dans la foulée, sa détermination à faire barrage à ce scrutin qui vise à reproduire le même système. « 12/12 la yadjouz (le 12/12 ne passe pas) », « Yasqout ennidham (que le régime tombe), la grève générale », lancent également les marcheurs qui se sont ébranlés, comme à chaque mardi, à partir de la place des Martyrs pour rejoindre la Grande Poste.

De l’avis de tous les observateurs, la mobilisation d’aujourd’hui était très importante. En plus des étudiants, des centaines de citoyens, ayant pris l’habitude depuis des mois de se joindre à eux chaque mardi, ont fait vibrer les rues de la capitale avec des slogans hostiles au régime en place et aux généraux qui tiennent en otage le champ politique national.

« Dégage Gaïd Salah, il n’y aura pas d’élection cette année », « les généraux à la poubelle et l’Algérie obtiendra son indépendance », « pouvoir assassin » et aussi « doula madaniya machi aâskariya (un Etat civil et non militaire) », crient les manifestants.

Même image à travers le pays

La 41e marche des étudiants a également drainé des foules importantes dans plusieurs villes du pays, notamment Bejaia, Bouira, Tizi Ouzou, Annaba, Sétif et Constantine…

Le même appel à la grève générale et la même opposition à la présidentielle du 12 décembre ont été également exprimés. Pour rappel, des appels à la grève générale sont lancés depuis quelques semaines déjà.

En septembre dernier, le mouvement populaire avait même brandi la menace de la désobéissance civile. Mais l’opération n’avait pas été enclenchée.

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