Trois détenus du Hirak à savoir Mohamed Tadjadit, Nouredine Khimoud et Abdelhak Benrahmani, sont à leur huitième jour de grève de la faim qu’ils ont déclarée ouverte le 27 décembre passé. Selon l’une de leurs avocats, maitre Nassima Rezazgui, cette grève a été entamée pour contester « l’arbitraire » dont ils font l’objet.
Sous mandat de dépôt le 27 août passé, « leur dossier est toujours bloqué au niveau du juge d’instruction du tribunal de Bab el Oued à cause de la vacance du poste de ce dernier ». Les détenus dénoncent l’incarcération « abusive » et le retard du programmation de leur procès, a affirmé l’avocate à Interlignes.
Pour Mohamed Tadjadit et Nouredine Khimoud c’est la troisième grève de la faim. Notons-le, les activistes sont en détention depuis plus de quatre mois sans être auditionnés.
Ils sont poursuivis pour “publications pouvant porter atteinte à l’unité nationale”, “outrage à corps constitué”, “atteinte à la personne du président”, “atteinte à la sécurité et à l’unité nationale”, et “exposition de la vie d’autrui au danger en incitant à un rassemblement pendant la période du confinement”, entre autres inculpations.
Pour rappel, Mohamed Tadjadit, surnommé le poète du Hirak, a déjà été arrêté en novembre 2019 et condamné en décembre 2019 à 18 mois de prison ferme pour “atteinte à l’unité nationale”. Il a été condamné en appel, en mars dernier, à un an de prison avec sursis.
8e jour de grève de la faim pour Tadjadit, Khimoud et Benrahmani
Lire plus d’articles dans la catégorie détenus d’opinion, détenus du hirak, Justice Algérie, Mohamed Tadjadit, Noureddine Khimoud, Une