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DIRECT| 24e vendredi: le hirak face à l’obstination « austère » du pouvoir

Crédit photo:Khaled Drareni

Les Algériens s’apprêtent à vivre une nouvelle journée de mobilisation populaire contre le régime en place. Alors que l’opinion s’attendait à un assentiment sur les mesures de détente, pouvant consolider la démarche du dialogue,-dont le sort était peu ou prou prévisible-, le discours « péremptoire », mardi dernier, du premier militaire du pays, a eu l’effet d’une douche froide. Le rejet catégorique des préalables du dialogue national exigé par la commission du karim Younes afin de sortir de l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays, fragilise sans nul doute la démarche dialoguiste. Le Hirak, qui, depuis le 22 février, revendique un véritable changement du régime en place et non un bidouillage politique conforté par un bavardage mensonger, se voit maintenant amené à faire davantage preuve de résistance et de patience, seuls garants de son maintien.

 
Pour ce vendredi, les manifestants devraient également répondre au panel de dialogue qui, lors d’une réunion tenue, hier, a décidé de poursuivre sa mission renonçant de ce fait aux conditions posées préalablement devant le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah. Le panel dirigé par Karim Younes dont la démission a été rejeté, a annoncé que « le dialogue national débutera incessamment conformément à un calendrier qui sera arrêté ultérieurement ». 
Ainsi, le maintien de la mobilisation et la détermination des Algériens à poursuivre leur mobilisation jusqu’à la satisfaction totale de toutes les revendications portées depuis le 22 février sont les principaux enjeux pour ce 24e vendredi consécutif. Certains observateurs s’accordent à dire que si la mouvement de contestation ne baisse pas en dépit de la période estivale qui a contribué considérablement à réduire le nombre des participants, il sera, ainsi, difficile de la voir fléchir en septembre avec la rentrée sociale, le retour de meilleures conditions climatiques et l’absence de perspective de sortie de crise.
17H00
A Relizane, comme dans de nombreuses wilayas du pays, ont battu le pavé pour réclamer le changement et promettent la poursuite de leur mobilisation tant que leurs revendications ne sont pas encore satisfaites.

16H29
Alger: Rencontre du président du RCD, Mohcine Belabbas avec l’avocat Mustapha Bouchachi en ce 24e vendredi du hirak où ils ont eu un accueil chaleureux de la part des manifestants.

16H15
A Alger, les hirakistes scandent des slogans hostile à l’état-major. « Gaid salah à El Harrach », clament les manifestants.


16H00
Blida: Les manifestants étaient au rendez-vous pour ce 24e vendredi de contestation populaire. Les hirakistes ont réitéré leur appel à la construction d’un Etat de droit. Ils ont également exprimé leur rejet du dialogue scandant « pas de dialogue avec la bande ».

Crédit photo: El Khabar

15H52
Médéa: Les manifestants ont investi la rue pour réclamer la satisfaction de leurs revendications notamment celle du départ de tous les symboles du régime et l’édification d’un Etat civil. Les marcheurs n’ont pas manqué d’exiger la libération des détenus d’opinion et du moudjahid Lakhdar Bouregaâ.
Crédit photo:El Khabar

15H45
A Sidi Bel Abbès, la mobilisation populaire est intacte. Les manifestants ont réaffirmé leur determination à poursuivre le hirak jusqu’à le départ de toutes figures du régime.

15H32
Pour ce vendredi, les manifestants à Alger ainsi que dans d’autres wilayas ont refusé le dialogue conduit Karim Younes.


15H30
Imposante mobilisation populaire à Bouira. Les manifestants scandent des slogans hostiles à Gaid Salah et appellent au départ de tous les symboles du régime.

15H20
Constantine: Les manifestants portent un cercueil sur lequel est écrit « mort pour le régime des serpents (1962-2019) ».

Crédit photo: TSA

15H00
Constantine: Les manifestants expriment leur rejet du dialogue national avec les tenants du pouvoir.
Crédit photo: El Khabar

14H50
Béjaia: Les manifestants brandissent une banderole réclamant la libération de tous les détenus d’opinion.

14H40
Alger: Les manifestants regroupés à la Grande Poste scandent « la désobéissance civile arrive ».

14H30
Imposante manifestation à la place du premier novembre (ex-place d’armes) à Oran. Les manifestants exigent le départ du chef de l’état-major.

14H21
Les manifestants, à Alger, scandent des slogans hostiles à Karim Younes, coordinateur du dialogue national. « karim Younes à la poubelle », lancent-ils.

14H17
Imposante manifestation à Tizi Ouzou. Les manifestants réclament la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ.

14H13
L’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ) exige la libération de son militant Djalal Mokrani, interpellé par la police à la place Audin, Alger-centre.

14H10
A Bouira, les manifestants ont exprimé leur refus du dialogue. « pas de dialogue karim Younes », scandent les marcheurs.

13H50
Les manifestants rejettent le dialogue initié par le coordinateur du panel Karim Younes. « Karim Younes, dégage! pas de dialogue avec la bande », scandent les manifestants à Alger.


13H20
Djalal Mokrani collaborateur à TSA – Tout sur l’Algérie et militant de Raj Rassemblement Actions vient d’être interpellé et embarqué dans un fourgon cellulaire à la place Audin., selon notre journaliste en place.

12H55
Les manifestants de plus en plus nombreux scandent « le peuple veut l’indépendance ». 
12H48
A Alger, malgré un soleil de plomb, les manifestants ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mobilisation jusqu’au bout. « On n’a peur de personne. Nous continuons de sortir même si cela pourrait nous couter la vie », lance, révolté, un manifestant.
12H43
« Gaid Salah dégage » scandent les manifestants à Alger centre.
12H40
Les manifestants menacent de faire recours à la « désobéissance civile » dés lors que leur revendications ne sont toujours pas satisfaites.

12H00
Said Salhi, vice président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) dénonce les arrestations arbitraires contre les manifestants pacifiques pour ce 24e vendredi. Selon lui, les services de sécurité ont procédé ce matin à l’interpellation de plus de 30 manifestants entre la Grande Poste et la place Audin.

11H30
Les forces de sécurité disperse la foule rassemblée à la Rue Didouche Mourad


11H15
Les manifestants rejettent le dialogue. « Pas de dialogue avec la bande ni avec le pouvoir », scandent-ils à tue-tête.


10H55
Alger: le premier groupe de manifestants scande « Dawla Madaniya machi askariya » (Etat civil et non militaire). Le chef d’état-major subi, comme chaque vendredi de hirak, une violente algarade suite à ces décisions à font que rendre la situation encore plus complexe.

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