Le communiqué du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui a rendu publiques ses conclusions concernant le mouvement dans le corps des magistrats, suscite la colère du SNM. Ce dernier monte au créneau et accuse Belkacem Zeghmati d’avoir failli à son engagement. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le syndicat menace de recourir à une action de protestation plus radicale que la grève observée durant le mois d’octobre dernier.
Selon le document, le syndicat dénonce le maintien du mouvement décidé par Zeghmati qui cible, selon la même source, le bureau national du SNM qui « dispose, pour la première fois, d’une légitimité sans faille ». Le bureau exécutif du SNM qui s’est réuni aujourd’hui pour, selon le communiqué, examiner les résultats de la deuxième session du Conseil supérieur de la magistrature, dénonce ce qu’il qualifie de « politique du fait accompli » de la part du ministre, en lui rappelant ses promesses devant les parties qui ont assuré la médiation lors du précédent conflit. En menaçant de mener des actions « plus dures dans les prochains jours », le syndicat met en garde et prévient « Tout retard dans les réponses aux autres recours aura des conséquences catastrophiques ».