Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Ouyahia, Ghoul et Zaalane auditionnés dans l’affaire de Benfisseh

L’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia et les deux anciens ministres des Travaux publics, Ammar Ghoul et Abdelghani Zaâlane, ont été auditionnés ce lundi par le tribunal de Sidi M’hamed dans le cadre de l’affaire de Mohamed Benfisseh.
Dans cette affaire, les anciens responsables sont poursuivis pour “abus de fonction“, “octroi d’indus avantages” et “dilapidation des deniers publics dans le secteur du Tourisme »
Le procès a débuté dans la matinée de ce lundi au niveau du pôle pénal financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed après plusieurs reports. Le juge a commencé par auditionner le principal accusé à savoir l’homme d’affaires Benfassih et les anciens walis de Skikda, Mohamed Bouderbala et Benhoucine Fouzi. Tous ont nié les charges retenues contre eux.
Mohamed Benfassih a expliqué qu' »il n’avait pas lancé la réalisation de son projet touristique après l’obtention du titre de concession pour l’exploiter d’une superficie de 25 hectares en raison de circonstances indépendantes de sa volonté », soulignant que ce « projet qui n’était pas financé par des banques visait à « réer de la richesse et à relancer le secteur du tourisme à Skikda », selon ce qu’a été rapporté par l’APS.
Auditionné dans l’après-midi, l’ancien chef du gouvernement algérien, qui est actuellement incarcéré à la wilaya de Béchar, les deux anciens ministres des Travaux publics, Abdelghani Zaaâlane et Ammar Ghoul ont aussi nié toutes les charges portées à leurs encontres. Ils ont d’emblée affirmé n’avoir accordé « aucun privilège » à l’homme d’affaires Mohamed Benfisseh.
Ahmed Ouyahia a rejeté la faute sur les dirigeants locaux qui ont accordé des privilèges à des gens qu’il ne connaissait pas, rapporte l’APS. Abdeghani Zaâlane a lui nié avoir accordé à Benfisseh une prolongation pour conserver son équipement dans le port de Skikda jusqu’à ce qu’il obtienne un permis de construire, il a nié l’existence de «toute correspondance écrite ou orale prouvant mon accord à la prolongation du délai», rapporte la même source.

AD-300-X-250