L’activité a, en effet, repris ce matin, comme l’a déclaré, Khaled Bendjaballah, directeur général de l’usine TMC située dans la zone de Zaroura.

«Il y avait un plan de travail pour la reprise de l’activité, sous la supervision de hautes autorités du pays, à leur tête la présidence de la République, le Premier ministère, le ministère des Finances, de la Justice et de l’Industrie», a déclaré Bendjaballah, dans une interview accordée à la radio Tiaret. Et d’ajouter que la date de la reprise «a été fixée au jeudi 27 octobre 2022».

Concrètement, la reprise sera faite avec «158 employés pour la relance de deux lignes de production, en attendant de relancer cinq autres lignes », a précisé le DG de Hyundai Algérie. Une fois les sept lignes relancées, l’usine atteindra une main d’œuvre de 780 employés à rappeler. Ces derniers avaient bénéficié, du règlement de leur situation, suite à un départ volontaire après la fermeture de l’usine.

Par ailleurs, le même responsable a expliqué que la reprise se fera graduellement «suivant la disponibilité des matières premières». D’ici janvier 2023, le DG de Hyundai Tiaret s’attend à la production de 2344 véhicules sur les deux lignes entrées en fonctionnement.

La deuxième étape de la reprise, à partir de janvier prochain  consistera à démarrer les 5 autres lignes, ce qui portera les capacités de production à 70.000 voitures par an.

Bendjaballah a également fait savoir qu’il y a une autre unité de montage dans la commune de Frenda, d’une capacité de production de 30.000 voitures par an, employant 80 travailleurs.

Enfin, le même responsable s’est félicité qu’avec l’entrée en production de trois usines spécialisées dans la fabrication poste-radios, sièges et accessoires en plastique, le taux d’intégration passera à 40%, dans un délai de 6 à 7 mois.