Le conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a appelé à une conférence nationale avant le mois de mars prochain « en vue d’élaborer un plan clair et précis devant mettre fin à ce phénomène » de violence après l’assassinat d’un étudiant dans sa chambre universitaire à Ben Aknoun, il y a deux jours.
Évoquant les deux assassinats dont étaient victimes Assil et l’étudiant zimbabwéen, le CNES estime que ces crimes «démontrent que les établissements et les résidences universitaires ne répondent plus aux normes de sécurité», indique l’organisation dans communiqué.
Le conseil a appelé, dans ce sens, à « l’organisation d’une conférence nationale, avant fin mars prochain, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et en partenariat avec les différents partenaires sociaux notamment les syndicats et les organisations estudiantines, dans le but de mettre un terme au phénomène de la violence au sein de l’université»
assainir les résidences universitaires
Le Conseil a plaidé pour «l’ouverture d’une enquête urgente sur le travail des sociétés de sécurité et de gardiennage chargées de garantir la sécurité au sein de l’enceinte universitaire, la prise de mesures urgentes pour assainir les résidences universitaires, à travers le pays, des étrangers et intrus, ainsi que la poursuite en justice et la prise de sanctions à l’encontre de tout individu impliqué dans de telles affaires».
Le CNES a également insisté sur «la prise de sanctions fermes contre toute personne qui encourage ou exerce une violence matérielle ou morale en milieu universitaire », exprimant sa pleine disponibilité à coopérer de manière inconditionnelle avec le ministère de tutelle pour le rétablissement de la stabilité et de la sécurité dans le secteur de l’Enseignement supérieur ».