L’envoyé spécial de l’agence de presse Reuters Tarek AMARA, bureau de Tunis, venu spécialement pour assurer la couverture des manifestations en Algérie pour son agence, a été expulsé aujourd’hui par les autorités algériennes nous confie une source sécuritaire.
Dans ses articles parus hier sur les manifestations qui se déroulaient à Alger, le journaliste évoquait « des tirs en balles en caoutchouc » et parle d’une discussion « avec un officier de police croisé sur le terrain » qui lui aurait confié que « le nombre de manifestants est d’un million pour la journée du 29 mars à Alger ».
Selon nos informations, le journaliste est accrédité, mais la direction générale de la police nationale (DGSN) a démenti l’information relative au nombre de manifestant diffusée par l’agence Reuters qui parle d’un millions de manifestant en citant un officier de police comme source.
« La DGSN dément toute information diffusée par les médias algériens ou étrangers relative au nombre de manifestants présents lors de la manifestation du 29 mars à Alger ». Selon la même source, le journaliste n’a pris aucun contact avec la cellule de communication de la DGSN afin de confirmer ce chiffre. C’est dans ce sens que l’institution a précisé dans le même communiqué d’hier « que le service de presse de l’institution joignable 7 jours sur 7, et 24H sur 24H sont l’unique canal officiel de communication de la direction générale de la sureté nationale ».
« La décision d’expulsion du journaliste est prises conjointement avec plusieurs services du gouvernement, et Tarek AMARA a été expulsé dans la nuit du 30 mars 2019 » précise notre source.
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