Les légumes sont tout simplement intouchables. Leurs prix se sont multipliés en l’espace de seulement quelques jours. C’est le cas des haricots verts, vendus aujourd’hui à 500 DA/le kg, alors que leurs prix était de seulement 180/200 DA il y a une semaine. La courgette cédée jeudi passé en 90 et 100 DA/kg, coûte, ce jeudi, 300 DA/kg. Du même pour les navets dont le prix (400/kg) donne carrément le tournis. Le même produit était vendu, il y a semaine, à 90/kg.
Pour la pomme de terre, le prix a également doublé en passant de 70 DA à 140 DA/ kg. La tomate (100 à 120 DA), le poivron (130 à 200 DA) et le piment (300 DA) et la carotte (100 DA) ne font qu’aggraver les peines des consommateurs algériens, dont le pouvoir d’achat est en berne depuis déjà plusieurs années. Comment expliquer cette inflation ? Les consommateurs pointent du doigt les commerçants.
« Vous n’avez pas honte ? Vous profitez d’une fête religieuse pour vous enrichir. Vous n’allez rien gagner », lance un jeune, visiblement outré par cette flambée des prix, à un commerçant au marché de Meissonnier à Alger. Et ce dernier tente de justifier. « Ce ne sont pas les commerçants qui sont responsables de cette situation. Au marché du gros, les prix sont déjà élevés », dit-il.
En tout cas, cette situation ne fait que pourrir la fête des algériens qui se plaignait déjà de l’inaccessibilité du prix des moutons cédés entre 60 000 DA et 150 000 DA, voire plus.