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A l’agence d’Air Algérie à Paris depuis 2015 : La fille d’Abdelkader Bensalah, « une employée VIP ? »

© DR | rassemblement devant l'agence d'Air Algérie à Paris


Le collectif contre la cherté des transports vers l’Algérie (CCTA) vient de jeter un nouveau pavé dans la mare boueuse d’Air Algérie. Ayant, à maintes reprises, dénoncé les avantages indus accordés à la progéniture de la nomenklatura, installée, comme par miracle, dans des agences d’Air Algérie à l’étranger, le CCTA revient, cette fois-ci, pour faire des révélations du même genre.
Les responsables de ce collectif dénoncent, cette fois-ci, les privilèges dont « jouit indûment la fille de l’ancien président du Conseil de la Nation et chef de l’Etat (d’avril à décembre 2019), Abdelkader Bensalah, Mouna ».


Dans un communiqué diffusé, aujourd’hui, sur son site Internet, le CCTA estime que « Air Algérie est une société nationale dont les postes de travail à l’étranger sont devenus de plus en plus le refuge pour les enfants et les familles de la nomenklatura en raison des avantages liés au détachement à l’étranger : de très bons salaires en devises, payement de 60% du loyer, billets d’avion gratuits, surpoids de bagage autorisé, etc…».

C’est selon cette logique, estime le CCTA, que « Mme Mouna Bensalah, fille de son papa a été installée, depuis 2015, au poste de chef du service administratif à l’agence d’Air Algérie à Paris en France ». « Grâce à l’appui et à l’influence de son père, Abdelkader Bensalah, elle s’octroie et profite illégalement de nombreux privilèges et faveurs », explique la même source.


Règlement violé pour elle


Pour le CCTA, le règlement en vigueur concernant les détachements à l’étranger a été même violé pour rendre service à Mme Mouna. « Si la réglementation en vigueur concernant les détachements à l’étranger stipule que les citoyens algériens qui sont détachés à l’étranger doivent retourner au pays après la fin de leurs mandats non renouvelables, cela ne semble pas s’appliquer à Mme Mouna Bensalah qui est encore maintenue à son poste depuis son arrivée en France en 201 », précise la même source.

Et d’ajouter : « Contrairement à ses collègues arrivés à la même date et qui sont repartis en octobre 2018, elle, continue de bénéficier d’un pistonnage. Depuis son arrivée en France, Mme Mouna Bensalah a bénéficié de nombreux privilèges : des milliers d’euros dépensés dans des formations à son profit exclusif au détriment des autres employés de l’entreprise transgressant ainsi les droits en formation du personnel local de 2015 à 2017 pour un total de 60.000 euros ».

La fille de l’ancien président du sénat qui gardé son poste pendant 17 ans, semble être sur les traces de son père. De plus, ajoute la même source, elle s’octroie ce qui lui semble bon en matière d’avantage. En matière de congé, elle se permet un cumul de cinq de congé. Mais, elle refuse cet avantage à d’autres employés de l’agence.

« De plus, depuis quelques mois, Mme Mouna Bensalah travaille à la carte, selon ses humeurs et aux horaires qui lui conviennent. Mieux encore, elle est absente de son poste depuis des mois. Durant cette période, elle s’octroie des voyages en première classe avec sa famille à Alger, à Istanbul, a Dubai, etc.…sans consommer ses congés annuels, car curieusement elle est en congé de maladie de longue durée », lit-on dans le même document.  

La direction d’Algérie est-elle au courant de cette affaire ? Pourquoi ce sont toujours les enfants de hauts responsables qui se retrouvent à des postes de responsabilité dans les ambassades et les agences d’Air Algérie à l’étranger ?

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