Il les invite d’abord à faire eux-mêmes leurs propositions. « personne ne décide à la place des gens de la wilaya, vous avez les options et vous pouvez faire des études approfondies pour les présenter et les proposer en vue de leur réalisation », déclare-t-il devant une salle archi-comble et en présence des notables locaux.

Sur sa lancée, le candidat promet «de créer des zones franches dans la région pour permettre le passage de nos produits vers les pays voisins et de promouvoir le commerce qui était pratiqué par vos ancêtres et par vous aujourd’hui, surtout que les choses ont évolué et ne se font plus par caravanes mais par des voitures et des camions puissants ».

Abdelmadjid Tebboune promet aussi d’accorder des aides, des subventions et des prêts pour l’investissement dans plusieurs domaines, ainsi que de faciliter la promotion du tourisme dans le Sud en annulant les visas. Ce faisant, il appelle la population locale à être «des protecteurs de la patrie et de s’inspirer de l’attitude d’Amoud Ben Mokhtar », un des notables respecté de la région.

À cette occasion le chef de l’Etat sortant revient sur le bilan de son premier mandat, rappelons-le la situation dans laquelle se trouvait l’Algérie avant son arrivée à la présidence de la République. Une situation marquée, rappelle-t-il, par  « la prédation et la gabegie ». Pour rappel, Abdelmadjid Tebboune a choisi, pour cette campagne, d’animer seulement quatre meetings. Ses soutiens, en l’occurrence les responsables des partis, ainsi que le directeur de sa campagne, Brahim Merad, continuent de sillonner le pays pour plaider en sa faveur.