Abdelmadjid Tebboune : « Je n’ai pas l’intention de m’éterniser au pouvoir »

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré, dans l'entretien qu'il a accordé au journal français "L'Opinion", qu'il n'avait pas "l'intention de s'éterniser au pouvoir" et qu'il respecterait la Constitution, qui, faut-il le rappeler, limite le nombre de mandat présidentiel à deux.
© DR | Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré, dans l’entretien qu’il a accordé au journal français « L’Opinion », et paru dimanche 2 février 2025, qu’il n’avait pas « l’intention de s’éterniser au pouvoir » et qu’il respecterait la Constitution, qui, faut-il le rappeler, limite le nombre de mandat présidentiel à deux.

A la question relative à l’héritage qu’il souhaiterait laisser à l’Algérie au terme de son second et dernier mandat, celui-ci a répondu : « Je n’ai pas l’intention de m’éterniser au pouvoir. Je respecterai la Constitution ». Et cette dernière limite le nombre de mandats présidentiels à deux.

« Je compte laisser des infrastructures nouvelles, de grands chantiers et une réforme du système politique. Même si je n’ai pas tout réussi, j’aurais eu le mérite de montrer aux Algériens que cela était possible. La voie sera tracée. Ce sera aux générations futures de parachever le travail », a-t-il encore ajouté.

« Nous allons trouver un consensus pour réformer la loi sur les partis… »

Pour ce qui est de la situation politique nationale, notamment de ses dernières rencontres avec des responsables de partis politiques, le Président dira : « Nous allons trouver un consensus pour réformer la loi sur les partis, le système électoral, les codes régissant les communes et les wilayas. Nous allons aussi renforcer l’économie de ces régions en créant une banque des collectivités locales ».

Pour Tebboune, « ce second mandat est celui du parachèvement des grands chantiers lancés depuis 2020 », rappelant que le pays est « passé par des phases difficiles — la décennie noire, la fin de mandat du président Bouteflika suivie du hirak – qui auraient pu détruire le pays » et qu’à son arrivée, « il a fallu reconstruire les institutions dans un laps de temps très court ».

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