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Accès des médias à la publicité institutionnelle : L’ANEP fixe 15 conditions

© DR | ANEP


Le président-directeur général de l’ANEP, Larbi Ouanoughi, fixe les conditions d’accès des médias à la publicité institutionnelle. Cette manne financière qui a été longtemps distribuée à la clientèle médiatique du pouvoir selon des critères opaques, sera désormais réservée à des titres qui remplissent de nouveaux critères mis en place par la direction de l’ANEP.


S’exprimant lors d’une rencontre, aujourd’hui, avec le ministre de la communication, Amar Belhimer, Larbi Ouanoughi fait, en effet, savoir que 15 critères transitoires pour l’attribution de la publicité publique ont été définis. Selon lui, pour le renouvèlement des conventions de publicité, ces nouvelles dispositions prendront effet à partir du 1er janvier 2021 en attendant la promulgation de la loi sur la publicité.

De ce fait, les médias doivent disposer d’un registre de commerce, d’un agrément auprès du ministère de la Communication, d’une déclaration d’existence/impôt, d’un Numéro d’identification des statistiques (NIS) et d’un Numéro d’identification fiscale (NIF).

Ces critères portent également sur la situation vis-à-vis de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), le tirage du journal et la nature du journal (local, régional ou national). Larbi Ouanoughi cite aussi la création de journaux (une même personne morale de droit algérien ne peut posséder qu’une seule publication ), ne pas être condamné pour corruption, ne pas recourir à un prête-nom et ne pas être condamné pour diffamation.

Les journaux, ajoute-t-il, n’ont pas le droit de dépasser le taux de la publicité attribué qui est d’un tiers du nombre de pages de l’édition. La convention repose, en outre, ajoute le PDG de l’ANEP, sur les critères relatifs à l’éthique, la publication des comptes sociaux annuels et la nature de l’édition qui ne peut être celle d’un parti ou de toute autre organisation partisane ou associative.
Apurement des créances publicitaires des journaux.

Intervenant par la même occasion, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, affirme que l’ANEP a procédé à l’apurement des créances publicitaires des journaux, en raison de la conjoncture exceptionnelle que traverse la presse nationale.

« En prévision de la rentrée sociale, et en tenant compte de la conjoncture exceptionnelle que traverse la presse nationale, le ministère de la Communication a demandé à l’ANEP d’apurer les créances publicitaires des journaux, chose qui a été faite dimanche », affirme Amar Belhimer.

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