« Avec cette nouvelle ère, l’école nationale d’administration sera inévitablement appelée à assumer la tâche de préparer des responsables administratifs maîtrisant les techniques et les outils de l’administration publique moderne, adoptant la logique d’efficience et d’efficacité, et établissant les exigences d’une bonne gouvernance publique, et ayant la capacité à s’adapter à la transformation numérique de l’administration publique« , déclare-t-il dans son allocution prononcée à l’occasion.

Dans ce sens, il a rappelé que, dans le cadre du nouveau système budgétaire, « les institutions de l’État seront responsables de leur performance et seront tenues de rendre compte de l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques« .

« En ce sens, le rôle de l’école ne s’arrêtera pas à la seule formation spécialisée de base, mais ira au-delà pour offrir des programmes de formation continue à caractère innovant qui permettent aux différents organismes publics et administrations d’améliorer leurs ressources humaines et de soutenir leurs compétences professionnelles et managériales. compétences« , demande-t-il.

Et d’ajouter: « A cet égard, je tiens à souligner l’importance de la perspective proactive de formation des leaders de demain, perspective qui doit s’appuyer sur des programmes de formation répondant aux exigences des transformations à venir, notamment celles liées à la planification stratégique, à la conduite de projets publics, à l’évaluation politiques publiques, nouant des partenariats institutionnels au niveau national et international, et soucieux en permanence d’adapter les programmes de l’école, d’actualiser ses stratégies de formation et de lancer des programmes internationaux de manière à lui permettre de renforcer sa position et d’en faire une référence nationale et un pôle d’excellence régional dans la préparation des dirigeants administratifs ».