Suite à une plainte déposée par Ammar Belhimer, quand il occupait les fonctions de ministre de la communication et porte-parole du Gouvernement, sur une affaire relative à un papier publié sur Radio M, l’auteur de l’article, en l’occurrence Ihsane El Kadi a été poursuivi pour « publication de fausses informations » et « atteinte à l’unité nationale ».
Le directeur du pôle éditorial d’Interface Média, qui a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi, avait été relaxé en première instance et en appel pour ce qui est du chef d’accusation d’atteinte à l’unité nationale et condamné pour « publication de fausses informations ».
Pour rappel, le journaliste, qui avait été auditionné le 22 novembre, par la brigade de gendarmerie de Bir Mourad Raïs (Alger) sur les activités de l’agence Interface Médias, est par ailleurs, poursuivi dans une deuxième affaire au niveau du tribunal de Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou) et dans laquelle il est accusé pour appartenance à une organisation terroriste.
Le 17 novembre, le fondateur d’Interface Médias a bénéficié d’un non-lieu dans une troisième affaire dans laquelle il est coaccusé avec militant et activiste Zaki Hannache d’appartenance à un mouvement terroriste.
Ihsane El Kadi risque d’être poursuivi pour une quatrième affaire, pour laquelle il a été placé, depuis la nuit du vendredi au samedi, en garde à vue au niveau du centre principal des opérations (CPO) Antar à Ben Aknoune.