Affaire Bouzid Lazhari-Karim Tabbou : le verdict attendu le 13 mars prochain

Le procès du militant politique et président du parti non-agréé l’UDS, Karim Tabbou s’est tenu, ce mercredi, au tribunal de Bir Mourad Rais d’Alger. L’ancien député a comparu, à nouveau devant la justice, suite à une plainte de Bouzid Lazhari, ancien président du conseil national des droits de l’homme (CNDH), déposée en avril 2021.
© DR | Le procès opposant Karim Tabbou à Bouzid Lezhari, ancien président du (CNDH), s'est tenu le 06 mars 2024

L’ancien détenu politique est ainsi placé sous contrôle judiciaire sur la base de pas moins de six infractions : « incitation à attroupement non armé », « outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », « diffamation », « atteinte au respect dû aux morts », « atteinte à l’intégrité du territoire national », « mise à la disposition du public d’enregistrements et de photos sans l’autorisation de leurs auteurs ».

Les faits pour lesquels Karim Tabbou ont eu lieu à l’occasion de l’enterrement de l’ancien président de la LADDH, Ali Yahia Abdenour, au cimetière de Ben Aknoun, à Alger. Sur des vidéos circulant à l’époque sur les réseaux sociaux, on voyait bien Karim Tabbou engager une discussion avec Bouzid Lazhari.

Dans d’autres enregistrements, on pouvait voir l’ancien président du CNDH Bouzid Lazhari fuir à bord de son véhicule. Mais il n’y avait pas Karim Tabbou parmi la foule de personne qui ont poursuivi le véhicule.

Le lendemain, Karim Tabbou a été arrêté par la police et placé en garde à vue, avant d’être présenté devant le tribunal. Lors de ce procès, le représentant du ministère public a requis à son encontre une peine de 01an de prison ferme et 100000 da d’amende.

Selon Maitre Fetta Sadat, le collectif de défense a réclamé, pour sa part, la relaxe pure et simple « démontrant l’absence de base légale des charges retenues contre le militant politique ». Le verdict est attendu pour le 13 mars 2024.

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