L’ancienne présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saida Neghza, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli et Abdelhakim Hammadi, patron d’un laboratoire de produits vétérinaires, ont été condamnés à dix ans de prison ferme dans l’affaire dite de l’« achat et vente » de parrainages de la présidentielle.
Une condamnation sans dépôt conforme au réquisitoire du parquet prononcé le 8 mai dernier.
Les trois ex-candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024, dont les dossiers avaient été rejetés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), ont également été condamné à une amende d’un million de dinars.
Les autres prévenus, dont les deux fils de Saida Neghza, l’un en détention et l’autre en fuite à l’étranger, ont écopé de condamnations allant de 5 à 8 ans. Quelques-uns ont par contre été innocentés.
Les mis en cause ont été accusés d’avoir monnayé des parrainages. Des accusations que Neghza, Sahli et Hammadi ont catégoriquement nié.
Pour rappel, les 82 prévenus impliqués dans cette affaire ont été poursuivis pour les chefs d’accusation d’ « octroi d’un indu privilège », « trafic d’influence », « offre ou promesse de dons en numéraire en vue d’obtenir ou de tenter d’obtenir des voix d’électeurs » « , « abus de fonction », « obtention de dons en numéraire ou de promesses de voix électorales » et « escroquerie ».