Il s’agit, selon un communiqué du parquet rendu public ce jeudi, de B.A (auteur de la séquestration) qui a été inculpé pour les crimes « d’enlèvement d’une personne », « de leurre d’une personne », de « détention d’une personne sans ordre des autorités compétentes et en dehors des cas autorisés par la loi » », et de traite des êtres humains avec la circonstance de la vulnérabilité de la victime ».
Le juge d’instruction a placé aussi sous mandat de dépôt B.S., B.H., B.M., B.J., B.C., B.W., B.H. et Y.L pour « non dénonciation aux autorités compétentes ». Les concernés sont poursuivi conformément à la loi n° 2000 du 30 décembre 2020 relative à la prévention et à la lutte contre les crimes d’enlèvement et la loi n° 23-04 du 07 mai 2023 relative à la prévention et à la lutte contre la traite des êtres humains, ainsi que la loi n° 23-04 du 07 mai 2023 relative à la prévention et à la lutte contre la traite des êtres humains.
« Conformément aux dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale et suite au communiqué de presse publié le 14 mai 2024 concernant l’affaire de la découverte de B.A., disparue depuis près de 30 ans, le procureur de la République près le conseil judiciaire de Djelfa informe l’opinion publique qu’en date du 16 mai 2024, les parties concernés par l’affaire ont été présentées devant le procureur de la République près le tribunal d’El Idrissia et a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de huit personnes », lit-on dans le communiqué.
Toujours dans le cadre de la même affaire, le juge a placé deux autres accusés sous contrôle judiciaire en l’occurrence (B.H.) et (Y.L.).