Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Affaire Ihsane El Kadi: le journaliste et ses avocats décident du boycott du procès prévu dimanche

Le journaliste Ihsane El Kadi en détention depuis le 29 décembre 2022 à la prison d'El Harrach et ses avocats ont décidé de boycotter le procès programmé pour le 12 mars prochain au tribunal de Sidi M'hamed, en raison de multiples violations de la loi ayant émaillé les différentes étapes de l'instruction de l'affaire. Il décide  également de faire valoir son droit de garder le silence lors du procès, selon un communiqué de comité de défense, rendu public, jeudi 9 mars.
© DR | Ihsane El Kadi, directeur des médias Radio M et Maghreb Emergent en prison depuis le 29 décembre 2022

« Plusieurs violations de la loi ont émaillé cette affaire, depuis l’arrestation du journaliste, sa mise en garde à vue et son placement en détention provisoire en passant par la mise sous  scellée des locaux d’interface Média, sans aucune décision de justice conformément à la constitution et au code de l’information », lit-on dans le communiqué.

« Devant ces graves infractions à la loi et en l’absence des conditions et des garanties du droit à un procès équitable comme le stipule l’article 41 de la constitution et l’article 14 de la convention internationale des droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie qu’elle est tenue d’appliquer conformément à l’article 171 de la constitution, ainsi que le premier article du code de procédures pénales », souligne le document.

Pour rappel, le journaliste Kadi Ihsane qui a été arrêté dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022 et placé en détention provisoire depuis le 29 décembre 2022 après quelques jours de garde à vue dans les locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) à Alger.

Il est poursuivi pour quatre chefs d’inculpations à savoir « réception de fonds depuis l’étranger afin faire de la propagande politique », » réception de fonds depuis l »étranger pour commettre des actes contre la sécurité de l’État et l’unité nationale », « publication de tracts de nature portant atteinte à l’intérêt national » et « collecte de fonds sans autorisation ».

 

 

AD-300-X-250