« Plusieurs violations de la loi ont émaillé cette affaire, depuis l’arrestation du journaliste, sa mise en garde à vue et son placement en détention provisoire en passant par la mise sous scellée des locaux d’interface Média, sans aucune décision de justice conformément à la constitution et au code de l’information », lit-on dans le communiqué.
« Devant ces graves infractions à la loi et en l’absence des conditions et des garanties du droit à un procès équitable comme le stipule l’article 41 de la constitution et l’article 14 de la convention internationale des droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie qu’elle est tenue d’appliquer conformément à l’article 171 de la constitution, ainsi que le premier article du code de procédures pénales », souligne le document.
Pour rappel, le journaliste Kadi Ihsane qui a été arrêté dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022 et placé en détention provisoire depuis le 29 décembre 2022 après quelques jours de garde à vue dans les locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) à Alger.
Il est poursuivi pour quatre chefs d’inculpations à savoir « réception de fonds depuis l’étranger afin faire de la propagande politique », » réception de fonds depuis l »étranger pour commettre des actes contre la sécurité de l’État et l’unité nationale », « publication de tracts de nature portant atteinte à l’intérêt national » et « collecte de fonds sans autorisation ».