La Cour de justice de Tipasa a condamné, ce jeudi 31 décembre, Nachinache Zoulikha-Chafika dite « Mme Maya » et présentée comme étant la fille cachée du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, à 12 ans de prison ferme assortis d’une amende de 60,000Da. Confirmant ainsi la condamnation de première instance par le tribunal de Cheraga.
La cour de Tipasa a rendu son verdict aujourd’hui contre Nachinache Zoulikha-Chafika connu sous le nom de « Mme Maya » et l’a condamnée à 12 ans de prison ferme assortis d’une amende de 60,000Da avec confiscation de tous ses biens.
Impliquées également dans cette affaire, ses deux filles Farah et Imene ont été condamnées à 5 ans de prison ferme assortis d’une amende de 3 millions de DA chacune avec confiscation de tous leurs biens. Ce qui confirme le jugement de première instance.
La Cour de Tipasa a également condamné à une peine de 10 ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende Mohamed Ghazi et Abdelghani Hamel. Le député à la retraite, Omar Yahyaoui, qui est en fuite à l’étranger a écopé lui de 10 ans de prison ferme assortis d’une amende de 60,000Da.
Pour ce qui est des autre accusés, notamment Chérifi Mohamed, ce dernier se voit condamné à une peine de 10 ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende avec un mandat d’arrêt international émis à son encontre. Quant à Ben Aicha Miloud, il a lui aussi été condamné à 10 ans de prison ferme assortis d’une amende d’un million de dinars.
Par ailleurs, Abdelghani Zaalane et Chafaï Ghazi fils de Mohamed Ghazi ont vu leurs condamnations réduites, puisque Zaalane a écopé de 8 ans de prison ferme et une amende d’une valeur d’un million de dinars. Pour ce qui est de Chafaï il à été condamné à 18 mois de prison ferme et 500,000Da d’amende.
De son coté Abdelghani Belaïd a été condamné à 7 ans de prison ferme dans cette affaire assortis d’une amende d’un million de dinars.
Notons que, les mis en cause cités ci-dessus sont poursuivis pour “blanchiment d’argent”, “trafic d’influence”, “octroi d’indus avantages”, “dilapidation de deniers publics” et “transfert illicite de devises vers l’étranger”.