Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie « considère l’adoption de cette résolution historique confirme le consensus international autour de trois messages politiques d’une extrême clarté, précision et importance en direction de l’occupant colonial israélien, en cette conjoncture cruciale que connait la question palestinienne à savoir: premièrement, l’établissement de l’Etat de Palestine est une nécessité absolue, qui ne peut faire l’objet de manipulation, d’atermoiement ou de controverse, au regard des efforts visant à parvenir à une solution globale du conflit israélo-palestinien ».
Deuxièmement, ajoute la même source, « la création de cet Etat palestinien doit être le point de départ et l’objectif de tout processus politique sérieux qui vise à parvenir à un règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien ».
« En troisième et dernier lieu, la communauté internationale ne reconnaît pas à l’occupant colonial israélien le droit de s’opposer à l’établissement d’un Etat palestinien, car ce dernier est le fruit d’un consensus international irréprochable que la puissance occupante ne peut ni négliger ni s’y opposer », indique la même source.
L’Algérie, fait savoir le communiqué, « compte poursuivre ses efforts au sein du Conseil de sécurité, en pleine coordination avec ses frères palestiniens et les autres frères arabes, et avec tous ses espaces d’appartenance qui soutiennent la cause palestinienne, en vue d’appuyer ce consensus international sur l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et souverain, seul et unique moyen de règlement de la question palestinienne et de rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région du Moyen-Orient ».