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Ahmed Attaf : « L’Union du Maghreb demeure un projet et un objectif historique »

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a affirmé, jeudi à Alger, que la 1ère Réunion consultative ayant récemment regroupé, à Tunis, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le président tunisien, Kaïs Saïed, et le président du Conseil présidentiel libyen, M. Mohamed Younes El-Menfi, était une "réussite". Mais il affirme que celle-ci « n’était motivée par aucune conjoncture particulière et qu’elle n'était pas une alternative à l'Union du Maghreb arabe (UMA).
© DR | Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors de la conférence de presse tenue, mardi 26 mars 2024 au siège du ministère

Intervenant lors d’une rencontre avec les représentants de la presse nationale pour passer en revue les efforts diplomatiques de l’Algérie concernant plusieurs dossiers et questions d’actualité, le chef de la diplomatie algérienne assure, en effet, que la Réunion consultative entre les trois dirigeants à Tunis « n’est dirigée contre aucune partie », assurant que l’Union du Maghreb arabe demeurait « un projet et un objectif historique » et que la porte des consultations restait « ouverte à tous si l’intention et la volonté politiques sont réunies ».

Poursuivant, il affirme que le chef de l’Etat « a envisagé cette initiative depuis longtemps et l’a évoquée avec les dirigeants des pays du Maghreb arabe et leurs ministres des Affaires étrangères lors de leurs différentes visites dans notre pays ». Il fait remarquer, dans ce sens, que « l’Afrique du Nord et le Maghreb arabe sont pratiquement la seule région au monde dépourvue d’un mécanisme de consultation régulière et périodique entre les pays de cet espace ».

« C’est pourquoi Monsieur le président de la République a toujours insisté sur la création d’un mécanisme pour combler ce vide et faire entendre la voix de la région dans tous les fora internationaux et régionaux », explique-t-il.

Dans la foulée, il soutient que la région du Maghreb arabe « compte des dossiers qui font l’actualité internationale, comme le dossier libyen et celui de la région sahélo-saharienne », dit-il, regrettant que « tous les pays s’immiscent dans ces dossiers, sauf ceux de la région, qui sont pourtant les premiers concernés ».

« L’Algérie, en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, doit connaître les points de vue des frères sur plusieurs dossiers à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, notamment ceux en lien direct avec les pays du Maghreb arabe », soutient-il.

Et d’ajouter : « la coordination avec les pays frères dans la région est prioritaire, l’Algérie les considérant comme les enfants d’une même famille ».

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