Selon la même source, l’affaire remonte au lundi 22 juillet 2024, « après que le centre de commandement et de contrôle de la sureté de wilaya d’Alger a reçu un appel indiquant que les employés d’une pharmacie sise à la commune de Bab Ezzouar ont fait l’objet d’une agression, suivie de coup et blessure volontaire à l’aide d’arme blanche prohibée, par un groupe d’individus, parmi eux une femme, avant de prendre la fuite ».

Le communiqué ajoute que des investigations ont été entamées par les services de la police judiciaire, sous la supervision de parquet territorialement compétent ayant abouti en un laps de temps court à l’identification et l’arrestation des agresseurs. Il s’agit de quatre individus d’une même famille, dont deux ayant des antécédents judiciaires. Les enquêteurs ont déterminé le motif ayant conduit les malfaiteurs à commettre l’agression, qui consiste à l’acquisition des comprimés psychotropes.

Les mis en cause seront présentés devant la procureur de la République territorialement compétent pour « constitution de bande quartier dans le but de semer la terreur et agression citoyens, coups et blessures volontaires à l’aide d’armes blanches »,  « possession et port d’armes blanches de catégorie 6 sans motif légal », « destruction volontaire de biens d’autrui », « incitation et participation à constitution de bande de quartier avec port d’armes blanches (épée, couteau) dans le but d’agresser et semer la terreur », conclut le communiqué.

Le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) a dénoncé, dans un communiqué, l’agression à l’arme blanche qui a ciblé une pharmacie à Bab Ezzouar et qui a causé de graves blessures à l’un de ses employés.

Un vidéo des caméras de surveillances de la pharmacie diffusée  sur les réseaux sociaux ces derniers heures a suscité une vague d’indignation  des internautes devant la gravité des scènes de violences.