« Celui qui votera est un traitre« , « H’na ouled Amirouche, marche-arrière ma nwelouch (Nous sommes les enfants du (martyr) Amirouche, on ne va pas faire machine arrière) », ont scandé les nombreux manifestants. « Fel aâssima makanch cheyatine« , interpellent des citoyens qui réitèrent leur appel pour un « Etat civil ».
« Y’en a marre de cette situation ! Le peuple ne veut plus de ces voyous qui ont ruiné le pays et appauvri les Algériens. La Issaba poursuit son jeu et les généraux tournent le dos au Hirak. Pis encore, ils battent froid les revendications du peuple portées depuis le 22 février. Les richesses du pays se concentrent entre les mains de ces nababs alors que l’Algérien est écrasé par la misère et l’injustice. Qu’ils dégagent tous ! Ces élections sont aussi illégitimes que ce pouvoir. Vous n’avez qu’à voir les candidats retenus pour cette pseudo-élection pour que vous ayez une idée sur les intentions de ceux qui veulent à tous prix les organiser », assène une citoyenne.
Ce premier jour de campagne n’a pas été meilleur pour Ali Benflis. Le candidat à « la mascarade électorale« , comme bon nombre d’Algériens aiment qualifier le prochain scrutin, a été conspué par des manifestants opposés à la présidentielle lors de son déplacement à Tlemcen.
Les manifestants ont scandé les slogans de la révolution populaire, contre les élections, et la répression subie par les manifestants. Les protestataires ont demandé de libérer les détenus d’opinion, ainsi que le départ des membres du gouvernement et du chef de l’Etat.
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