Selon un communiqué du ministère, M. Cherfa a indiqué lors d’une allocution prononcée à cette occasion que le renforcement de la coopération économique et technique entre les deux pays « doit être à la hauteur des grandes potentialités de l’Algérie et de la Biélorussie », d’où la nécessite, a-t-il dit, de « concrétiser des projets de partenariat mutuellement bénéfiques et de renforcer le réseau d’affaires entre opérateurs économiques des deux pays ».
« La volonté commune de développer une coopération fructueuse, diversifiée et mutuellement avantageuse entre les deux pays doit se traduire par des projets concrets permettant de valoriser leurs potentialités et de mettre à profit leur complémentarités pour relever les défis économiques communs », a poursuivi le ministre.
Dans ce cadre, M. Cherfa a affirmé que « l’Algérie est disposée à renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, de l’énergie, de l’industrie pharmaceutique, de l’industrie, du commerce, des transports et de l’innovation ».
Dans le secteur agricole, le ministre a évoqué les perspectives « prometteuses » de partenariat dans la production animale, notamment les vaches laitières et la production laitière, les céréales, les semences, les cultures oléagineuses, les fourrages, la santé animale et végétale, les engrais et la production de matériel agricole, notamment les tracteurs.
L’action commune permettra à l’Algérie et à la Biélorussie de renforcer leur coopération et de développer leur partenariat dans différents domaines, l’objectif de cette session étant d’évaluer cette coopération et d’ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat, ajoute M. Cherfa.
Il a souligné que le procès-verbal qui sanctionnera les travaux de cette session constituera une feuille de route ambitieuse pour la concrétisation de projets de coopération et de partenariat mutuellement bénéfiques.
Dans son allocution, le ministre a fait état du « lancement par l’Algérie de la mise en œuvre d’un nouveau programme de relance économique qui accorde la priorité aux projets de partenariat et à l’investissement direct étranger », rappelant le nouveau système législatif encadrant l’activité économique, notamment la loi sur l’investissement, les mesures incitatives au profit des investisseurs et les autres avantages qu’offre le marché algérien, conclut le communiqué.