En déplacement à Washington, aux Etats-Unis, pour une visite de deux jours, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a rencontré aujourd’hui son homologue américain, Antony Blinken.
« Les deux parties ont échangé leurs analyses et points de vue par rapport aux développements régionaux, notamment les situations au Niger, au Mali et en Libye. Ils ont réaffirmé la convergence des positions des deux pays et leurs efforts visant à favoriser des solutions pacifiques à ces crises afin d’éviter à la région les risques d’un choix militaire », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« Ils ont également abordé les développements de la question palestinienne dans le contexte de l’impasse de la reprise du processus politique, et ont examiné les derniers développements de la question du Sahara occidental, réitérant leur soutien aux efforts du Représentant personnel du Secrétaire général des Nations Unies, M. Staffan de Mistura, visant à permettre aux deux parties en conflit de s’engager sérieusement et sans conditions préalables dans le processus politique dirigée par l’ONU », ajoute la même source.
En conclusion, « les ministres ont exprimé leur satisfaction face à la grande convergence des positions des deux pays sur toutes les questions qui ont été examinées aux niveaux bilatéral et multilatéral, réaffirmant leur volonté de poursuivre leurs efforts pour explorer les perspectives prometteuses du partenariat algéro-américain et intensifier les relations de consultation et de coordination entre les deux pays, en particulier pendant l’adhésion prochaine de l’Algérie au Conseil de sécurité ».
Il faut noter, en dernier lieu, que Ahmed Attaf et Antony Blinken, ont rappelé, tous deux, juste avant leur rencontre, la « profondeur » des relations algéro-américaines.
Ahmed Attaf, a tenu à rappeler, à son homologue américain, Antony Blinken, qu’ « il s’était tenu sur les mêmes lieux pour rencontrer la secrétaire d’État Madeleine Albright ». « Ce que je peux dire, c’est qu’entre-temps, les relations entre nos deux pays, entre l’Algérie et les États-Unis, ont beaucoup évolué pour tenir les engagements que nous nous sommes faits ensemble », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Nous sommes ici aujourd’hui pour voir ce que nous pouvons faire de plus pour remplir ces engagements restants », a encore indiqué le ministre algérien, selon le communiqué publié par le département d’état américain.
Pour sa part, Antony Blinken a rappelé que « les relations entre l’Algérie et les États-Unis remontent à de nombreuses années, en fait à 1795 » et que « c’est un partenariat qui s’est renforcé ces dernières années », en mettant le doigt sur la coopération dans les domaines « de sécurité, économique et d’intérêt commun important, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et de la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, en particulier au Sahel ».
Lors de sa visite, Attaf devra également rencontrer de hauts responsables du Département d’Etat américain et du Conseil de sécurité nationale. Il a également des rencontres avec des opérateurs économiques américains ainsi que des représentants de la communauté nationale établie aux Etats-Unis, avait indiqué, hier, un communiqué du ministère.