Un nouveau geste d’apaisement envers l’Algérie, dont les relations avec la France connaissent une mauvaise passe ces derniers temps. Ce vendredi, le président de la République, Emmanuel Macron, a reconnu que le dirigeant du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’hidi a été « assassiné par des militaires français », à l’occasion du 70e anniversaire de la guerre de libération du 1er novembre 1954 qui a abouti à l’Independence de l’Algérie en 1962.
Dans un communiqué rendu public par l’Elysée ce vendredi, le chef de l’État français a reconnu que « Larbi Ben M’hidi, héros national pour l’Algérie et l’un des six dirigeants du FLN qui lancèrent l’insurrection du 1er novembre 1954, a été assassiné par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses ».
Le militant nationaliste est mort assassiné en mort assassiné en 1957 à Alger, exécuté sans jugement par l’armée française.
En 2018 Emmanuel Macron fraichement élu président, décide de reconnaitre la responsabilité de l’Etat français dans l’enlèvement et l’assassinat du mathématicien, Maurice Audin. Trois ans plus tard, en 2021, Macron reconnait également l’assassinat de l’avocat Ali Boumendjel, et intellectuel, sur ordre de Paul Aussaresses, en charge de la coordination du renseignement, en mars 1957, durant la « bataille d’Alger ».
Avec AFP