le candidat à la candidature a donné les grands axes de son programme politique en annonçant que « dans le cadre de l’urgence politique, les priorités concernent : redonner la légitimité aux institutions de l’état du sommet à la base, mettre en place une nouvelle constitution qui garantira l’indépendance à la justice, promotion des droits et libertés, organisation du champs médiatique comme le suggère un état moderne et moraliser la pratique politique et la vie publique« , a précisé Ali Benflis à l’issu du dépôt de son dossier.
Plus clairement, le président de Talaie El Houriat, promet de réaliser toutes les revendications du Hirak, mais oublie que le mouvement rejette l’élection dont il prend part. Il est important de rappeler que le candidat qui promet garantir les droits et libertés est celui qui, en 2001, après la marche du 14 juin, a signé un décret portant l’interdiction de manifester dans la capitale. Depuis ce décret, les forces de l’ordre chassées toutes personnes qui tentent de manifester à Alger.
candidat malheureux
Pour ce qui concerne le volet économique, le candidat estime que « dans le contexte d’urgence économique, des ateliers principaux ont été identifiés : assainir le climat économique général et stimuler l’activité productive et créative dans ce secteur, financer l’économie nationale, remettre en état le pays, réhabiliter la qualification industrielle, mettre en place des réformes structurelles, réhabiliter la planification et la mutation énergétique qui est une question vitale pour notre pays« , a-t-il expliqué.
pour rappel, Ali Benflis était à deux reprises candidat malheureux aux élections présidentielle de 2004 et 2014. L’ancien premier ministre du président poussé à la sortie, Abdelaziz Bouteflika, s’accroche encore une fois à une échéance massivement rejetée et contestée par des millions d’Algériens qui sortent manifester dans les quatre coins du pays.