S’exprimant devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, réunis en session extraordinaire à la demande de l’Algérie, de la Chine et de la Russie, le diplomate algérien qualifie l’attaque israélienne contre Beyrouth « d’une atteinte flagrante aux fondements des relations diplomatiques et au caractère sacré de la souveraineté des États ».
« L’occupant israélien prend pour cible des civils à Beyrouth, des journalistes à Ghaza et viole la souveraineté de la Syrie et du Liban », condamne-t-il.
Amar Bendjama estime également « que ce qui se passe est un sabotage des efforts déployés par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis pour faire cesser le cessez-le-feu à Ghaza ».
Et d’ajouter : « Ce que fait Israël n’est pas de l’autodéfense, mais une violation des lois internationales et un défi flagrant à la justice. Nous devons agir de manière décisive pour mettre fin à la violence et construire une paix durable dans la région ».
Le diplomate algérien réitère, dans la foulée, son appel à « un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Gaza et à la fin complète de l’occupation israélienne de tous les territoires en Palestine, au Liban et en Syrie ».