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Amar Bendjama : « les ingérences extérieures qui alimentent la crise au Soudan doivent être fermement condamnées »

Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama, a souligné, au nom des membres du groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane), l'importance d'une solution politique au conflit au Soudan pour répondre à la crise humanitaire qui sévit dans ce pays. Pour lui, « les ingérences extérieures qui alimentent la crise doivent être fermement condamnées ».
© DR | Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama

« Près d’un an s’est écoulé depuis que la crise a éclaté au Soudan, tuant de nombreux innocents et déplaçant de force des milliers de personnes, provoquant des déplacements massifs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Soudan », a dit M. Bendjama dans une Déclaration commune de l’A3+ sur la Note blanche présentée mercredi 20 mars 2024 par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) sur les «Risques pour la sécurité alimentaire au Soudan», lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à ce sujet.

« Il est extrêmement préoccupant que 18 millions de personnes au Soudan soient confrontées à une insécurité alimentaire aiguë », a-t-il estimé, avant d’ajouter : « Près de neuf personnes sur dix, confrontées à une insécurité alimentaire d’urgence au Soudan, se trouvent dans des zones touchées par le conflit au Darfour, au Kordofan, à Khartoum et à Al Jazirah ».

« Cette réalité souligne l’importance d’une solution politique pour répondre durablement à la crise humanitaire. Les protagonistes doivent donc clairement s’engager en faveur d’un cessez-le-feu, première étape cruciale vers une solution politique », a souligné M. Bendjama.

Et de poursuivre dans ce même contexte : « l’adoption de la résolution 2724 le 8 mars appelant à un cessez-le-feu pendant le mois sacré du Ramadhan a suscité de nombreux espoirs. Il reste cependant beaucoup à faire pour assurer la pleine mise en œuvre de la résolution ».

A cet égard, a tenu à préciser le diplomate, « nous attendons avec impatience la tenue du prochain cycle du processus de Djeddah et la prochaine conférence humanitaire à Paris, tout en exprimant notre optimisme quant au fait que les deux parties pourront obtenir des engagements concrets de la part des parties soudanaises ».

Pour le groupe A3+, « un processus politique global, qui tienne compte de toutes les préoccupations et de tous les points de vue, nécessite un soutien large et sincère de la part de la communauté internationale ».

Ainsi, a-t-il prévenu, « les ingérences extérieures qui alimentent la crise et entravent les efforts de paix doivent être publiquement et fermement condamnées ».

Avec APS

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