Amnesty International: « 200 000 personnes exigent la fin de l’apartheid envers le peuple palestinien »

Une pétition signée par plus de 200 000 personnes dans 174 pays dont l'Algérie, sera remise, le 21 mars 2023 aux autorités israéliennes pour leur demandant de mettre fin à la démolition des habitations des palestiniennes par les bureaux d'Amensty International à travers le monde. Cette action est une première étape vers le démantèlement de l'apartheid.
© Amnesty International | Pétition stop Apartheid

« Ces signatures sont présentées à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée chaque année par la communauté internationale en hommage à 69 militant·e·s pacifiques anti-apartheid tués par la police sud-africaine le 21 mars 1960« , écrit l’ONG  dans un communiqué publié, ce 21 mars.

Selon Heba Morayef, directrice régionale pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International, « Depuis des décennies, les autorités poursuivent des objectifs démographiques explicitement racistes en forçant des Palestinien·ne·s à quitter leurs maisons et leurs terres. Depuis le début de l’année 2023, plus de 400 Palestinien·ne·s ont ainsi été déplacés du fait des démolitions et des centaines de milliers d’autres risquent de l’être. »

L’apartheid est un crime contre l’humanité

« L’apartheid est un crime contre l’humanité et une violation grave des droits fondamentaux », estiment les rédacteur du document. Et d’ajouter que « le fait que les autorités israéliennes ne soient toujours pas tenues de rendre des comptes entache la conscience de la communauté internationale ».  Pour eux « cette solidarité nous rappelle que les voix qui s’élèvent contre l’apartheid israélien ne cessent de s’amplifier. Nous continuerons d’agir tant que l’apartheid n’aura pas été démantelé et que les autorités israéliennes n’auront pas été tenues de rendre des comptes ».

L’ONG souligne que « les États doivent également respecter leurs obligations légales et prendre des mesures pour qu’Israël réponde de ses actes, notamment dans le cadre de l’Examen périodique universel qui se tiendra le 9 mai devant le Conseil des droits de l’homme. Tous les États doivent faire pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles mettent un terme aux démolitions d’habitations, aux transferts forcés et à l’expansion des colonies, lèvent le blocus de la bande de Gaza et mettent fin à l’impunité dont jouissent les militaires ou les colons responsables d’attaques illégales contre des Palestinien·ne·s ».

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