Le procès du journaliste Mohamed Mouloudj est programmé pour le 18 octobre 2022 au niveau du tribunal criminel de Dar EL-Beida, rappelle Amnesty Algérie dans un tweet, non sans oublier de préciser qu’il se trouve en détention provisoire « depuis le 14 septembre 2021 ».
Tout en regrettant que Mouloudj est en détention « seulement pour avoir fait son travail », Amnesty International Algérie « appelle à sa libération immédiate », ecrit-elle.
Pour AI, « il est essentiel de protéger les journalistes et de leur permettre de faire leur travail sans entraves, au lieu de les sanctionner ».
L’appel de l’ONG intervient au moment où le journaliste a été transféré à la prison de Ain Oussara, après une grève de la faim qu’il avait observé avec d’autres détenus d’opinion à la prison de Koléa.
En Algérie, la Constitution stipule ds son article 51 que le délit de presse n’est pas passible d’une peine privative de liberté. Pourtant, la justice continue de maintenir des journalistes en prison à l’image de Hassan Bouras, Mohamed Mouloudj et Belkacem Haouam.
Placé en détention provisoire le 15 septembre 2021, avec 08 d’autres personnes, Mouloudj qui exerçait à l’époque comme journaliste au quotidien Liberté, est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation.