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Amnesty International : Israël doit abandonner immédiatement son projet d’« annexion » de la Cisjordanie

Alors qu’elles commenceront ce mercredi 1er juillet les délibérations sur le projet d’annexion de nouvelles zones en Cisjordanie occupée, Amnesty International appelle les autorités israéliennes à abandonner ce projet « qui viole les lois internationales et prolonge des décennies de violations systématiques des droits humains des Palestinien·ne·s ».

« les mesures prises pour « annexer » de nouveaux territoires palestiniens signifieraient la poursuite de la politique d’expansion des colonies israéliennes. Elles renforceraient la politique de discrimination institutionnalisée et de violations massives des droits humains à laquelle les Palestinien·ne·s sont en butte dans les territoires occupés du fait de l’occupation », a dénoncé l’organisation.

De ce fait, « Amnesty International demande à la communauté internationale de prendre des mesures fermes contre les projets d’annexion et les colonies israéliennes illégales dans les territoires occupés ».

De son coté, le directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International,Aleh Higazi souligne que « le droit international ne laisse aucune place au doute à ce sujet : l’annexion est illégale« .

« Le fait qu’Israël poursuive sur cette voie illustre son mépris cynique à l’égard du droit international. Cette politique ne modifie pas le statut juridique du territoire au regard du droit international ou des habitant·e·s qui vivent dans un territoire occupé et ne décharge pas Israël de ses responsabilités en tant que puissance occupante – elle privilégie une loi de la jungle qui n’a pas sa place dans le monde actuel », poursuit-il.

Partant de cette logique, l’organisation appelle les membres de la communauté internationale à « faire appliquer le droit international et réaffirmer que l’annexion d’une partie de la Cisjordanie occupée est nulle et non avenue ».

Elle les exhorte également à « s’efforcer de stopper sur-le-champ la construction ou l’expansion des colonies israéliennes illégales et des infrastructures liées dans les territoires palestiniens occupés. Cette mesure constituerait la première étape du retrait des civils israéliens qui vivent dans ces colonies».

« Le 20 avril, au lendemain des troisièmes élections en 10 mois qu’a connues Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et son rival politique Benny Gantz ont formé un gouvernement de coalition dans le cadre d’un accord d’unité », rappelle Amnesty International.

« Cet accord », poursuit-elle, « incluait une disposition permettant au gouvernement israélien de lancer le processus national d’annexion de certaines zones de Cisjordanie occupée, incluant des colonies israéliennes et la vallée du Jourdain. Ces projets font suite à l’annonce par le président américain Donald Trump de « l’accord du siècle » en janvier 2020, qui proposait l’annexion par Israël de certaines zones de la Cisjordanie occupée ».

Notons, par ailleurs, que des manifestations pro-palestiniennes et contre le plan d’annexion ont éclaté un peu partout dans le monde partant de Tel Aviv jusqu’à Paris et Bruxelles.

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