Amnesty International relève « une augmentation effroyable du recours à la force meurtrière par les forces israéliennes »

Erika Guevara Rosas, directrice générale de la recherche, du plaidoyer, des politiques et des campagnes à Amnesty International (AI) a relevé, dans un communiqué, "une augmentation effroyable du recours à la force meurtrière par les forces israéliennes, ainsi que de violentes attaques menées par des colons soutenus par l’État en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est".
© DR | Un camp de réfugiés dans la Cisjordanie occupée

Erika Guevara Rosas, directrice générale de la recherche, du plaidoyer, des politiques et des campagnes à Amnesty International (AI) a relevé, dans un communiqué rendu public ce jeudi 29 août 2024, « une augmentation effroyable du recours à la force meurtrière par les forces israéliennes, ainsi que de violentes attaques menées par des colons soutenus par l’État en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est ».

Réagissant au lancement d’une opération militaire israélienne de grande ampleur en Cisjordanie occupée visant plusieurs villes palestiniennes, dont Jénine, Tulkarem, Naplouse et Tubas, et déployant des centaines de soldats pour mener des raids soutenus par des avions de combat, des drones et des bulldozers, Erika Guevara Rosas, directrice générale de la recherche, du plaidoyer, des politiques et des campagnes à Amnesty International, a relevé que « depuis octobre 2023, nous sommes témoins d’une augmentation effroyable du recours à la force meurtrière par les forces israéliennes, ainsi que de violentes attaques menées par des colons soutenus par l’État en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, les forces israéliennes et des colons ayant tué au moins 622 Palestiniens sur place, dont au moins 142 mineurs ».

« Des opérations militaires continues à cette échelle entraîneront sans aucun doute une escalade de la violence meurtrière, causant de nouvelles pertes humaines parmi la population palestinienne. Il est probable que ces opérations donnent lieu à une augmentation des déplacements forcés, des destructions d’infrastructures essentielles et des mesures punitives collectives, piliers du système d’apartheid imposé aux Palestiniens par Israël et de son occupation illégale des territoires palestiniens », a-t-elle ajouté.

A cet effet, « Amnesty International exhorte les autorités israéliennes à prendre des mesures pour protéger les établissements et le personnel de santé ».

« Elles doivent en outre garantir que les personnes ayant besoin de soins médicaux puissent accéder aux soins dont elles ont besoin. En tant que puissance occupante, Israël a l’obligation claire de protéger les Palestiniens, leurs logements et les infrastructures dans l’ensemble des territoires palestiniens occupés. », a-t-elle encore dit.

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