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Après Annaba, scandale autour de «la dispense» de l’enseignement de Tamazight à Sétif

Après le scandale raconté et dénoncé par l’enseignant de Tamazight, dans la wilaya d’Annaba, voilà qu’un autre éclate à Sétif où ‘’l’acteur’’ principal n’est autre que l’Association des parents d’élèves. C'est-à-dire une association agréée par les autorités !
© DR |plus d’un demi-million d’élèves étudient la langue Tamazight

Cette dernière ne demande rien de moins que de supprimer l’enseignement de tamazigh pour l’ensemble des élèves d’une école primaire. Consttutionnalisée langue nationale et officielle dans la Loi fondamentale du pays, tamazight trouve apparemment des ennemis partout, devant la passivité des responsables en charge du secteur de l’Education nationale.

Dans une correspondance datée du 13 novembre dernier, adressée au directeur de l’éducation de la wilaya de Sétif, l’association des parents d’élèves de l’école primaire Chahid Abdelkrim Derras, dans la localité de Hammam Guergour, lui demande de «dispenser l’enseignement de la langue amazigh ‘’non généralisée’’, et ce après insistance des parents d’élèves».

« Insistance » des parents d’élèves 

Dans le même courrier, dont nous detenons une copie, l’association se réfère à une décision prise lors d’une assemblée générale de ces derniers, tenue le 11 novembre, au niveau dudit établissement scolaire.

Une AG à laquelle ont assisté le directeur de l’école primaire et le représentant de la Fédération des parents d’élèves de la daïra de Hammam Guergour.

Toujours dans l’exposé des motifs, l’association évoque «le programme chargé», «l’incapacité des élèves à l’assimiler», et le fait que «la langue tamazight ne soit pas généralisée».

Pressée de se débarrasser de cette langue nationale, l’association écrit enfin au directeur de l’éducation : «Dans l’attente de votre réponse urgente, recevez nos respects et notre gratitudes» !

Une demande «urgente», la DE l’enregistre

Plus que ça, le comble dans cette correspondance dont des copies ont été adressées également au chef de daïra, au maire, au P/APW, à l’inspecteur de l’éducation et au président de la Fédération des associations des parents d’élèves, c’est qu’elle a été enregistrée avec «accusé de réception» au niveau de la direction de l’éducation de Sétif.

Pendant ce temps, et comme pour l’affaire de l’enseignant de Tamazight dans une école primaire a Annaba, aucune réaction n’est à noter des autorités, encore moins du ministre de l’Education, Abdelhakim Belabed.

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