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Après la réunion de l’OPEP et ses alliés, le baril de Brent à plus de 80 dollars

Le baril de Brent – cours de référence pour l’Algérie- a enregistré hier son cours le plus haut depuis 2014, sous l’impulsion de la décision prise dimanche à Alger par l’OPEP et ses alliés de ne pas augmenter leur offre, malgré les pressions américaines.

En début d’après-midi, rapporte ainsi l’AFP, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre atteignait 80,67 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,87 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance gagnait, pour sa part, 1,34 dollar pour s’établir à 72,12 dollars, après avoir touché son plus haut depuis deux mois à 72,39 dollars en début de matinée.

l’offre et de la demande

Pour nombre d’analystes du marché, cette tendance à la hausse fait assurément suite à la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, qui s’est achevée dimanche à Alger sur une décision claire de ne pas augmenter leur production de brut dans l’état actuel de l’offre et de la demande. La semaine dernière, notent ainsi des analystes cités par l’AFP, «certains investisseurs ont pu croire que les alliés des Américains au Moyen-Orient allaient augmenter leurs extractions», sous les injonctions du président américain Donald Trump, exigeant de l’OPEP de faire baisser rapidement les prix du pétrole.

chute drastique des prix du pétrole

Or, les deux poids lourds du marché pétroliers que sont l’Arabie saoudite et la Russie ont donné hier à partir d’Alger un signal des plus clairs aux investisseurs en affichant leur attachement à leur accord de limitation de production pétrolière engagé en septembre 2016 dans le but d’enrayer la chute drastique des prix du pétrole. Pour rassurer cependant les pays consommateurs, l’OPEP et ses alliés ont indiqué être tout à fait en mesure d’injecter sur le marché une offre supplémentaire de brut dans le cas où il y aurait des pénuries ou de véritables déséquilibres par rapport à la demande.

sanctions américaines

La question devra d’ailleurs sans doute être de nouveau à l’ordre du jour lors d’une prochaine réunion du comité de suivi de l’accord entre l’OPEP et ses partenaires non-OPEP, annoncée pour novembre prochain à Abou Dhabi, soit après la date prévue pour l’entrée en vigueur des sanctions américaines ciblant les exportations pétrolières de l’Iran.
 
 

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