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Après la suspension de 230 d’entre eux, les pompiers menacent de démission collective

Des pompiers se sont solidarisés, mercredi 5 mai, avec leurs 230 collègues suspendus après avoir protesté dans les rues de la capitale, le dimanche 2 mai, pour l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. Organisant des sit-in au niveau de différentes wilayas, les pompiers ont brandi la menace de la démission collective si un dialogue n’est pas ouvert dans ces 24h.

À Biskra, Béjaia, M’sila Tizi-Ouzou, Tlemcen et dans d’autres wilayas, les éléments de la protection civile ont tenu des sit-in de protestation devant les sièges de leurs unités. Ils ont réclamé la satisfaction de leurs revendications et la réintégration de leurs collègues suspendus.

Sur les vidéos et images diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir que les protestataires brandissaient des pancartes sur lesquelles était écrits, « pas de retour en arrière jusqu’à la satisfaction de nos droits légitimes », « solidaires avec les 230 » et « on ne vous demande pas des faveurs, on demande nos droits ».

Les protestataires ont accordé au ministère de l’Intérieur et la direction générale un ultimatum de 24h pour ouvrir un dialogue à défaut de quoi une démission collective sera déposée.

Pour rappel, des centaines de pompiers ont marché le dimanche 2 mai jusqu’au siège de leur direction générale à Hydra pour faire entendre leurs revendications socio-professionnelles.

Le ministère de l’Intérieur a réagi le 3 mai à ce mouvement de protestation qu’il a qualifié d »‘illégal » et a suspendu 230 pompiers en entamant des poursuites judiciaires contre eux.

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