En effet, les trois concurrents mettent d’ abord en avant « les dangers qui guettent l’Algérie » et qui risquent d’être « plus menaçants » en cas de faible participation. Pour tenter de changer la donne, à dix jours de la fin de la campagne, les candidats s’efforcent à expliquer les grandes lignes de leurs programmes respectifs et proposer des solutions adaptées aux attentes et préoccupations des citoyens.
C’est le cas des chefs des partis politiques qui soutiennent le président sortant Abdelmadjid Tebboune. Dans chacune de leurs sorties, ils réitérent leur appel à voter en sa faveur afin qu’il puisse parachever les projets entamés durant son premier mandat. Pour le secrétaire général du parti du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarek, «le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune se présente avec un programme de développement ambitieux qui englobe l’ensemble des secteurs et touche toutes les catégories sociales, ce qui requiert un appui populaire ».
Invité, mercredi, du Forum El Moudjahid, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, estime que le rendez-vous du 7 septembre constitue une «échéance nationale cruciale », soulignant la nécessité de «renforcer la cohésion nationale à travers une adhésion populaire autour du prochain président ». Selon lui, une participation massive à cette élection traduirait «une affirmation de la démocratie et du pluralisme que connait le pays ». L’homme met, ce faisant, en avant son programme économique.
Éreinté visiblement par cette course le candidat du parti du Front des Forces Socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a choisi de marquer une pause, mercredi, avant de reprendre son pèlerinage électoral ce jeudi.