L’exécutif semble opter, à chaque fois, pour la « vente directe », de la source au consommateur, pour faire face à la hausse des prix.

En déplacement à Jijel, le ministre de la Pêche et de la production halieutique, Ahmed Bidani, a annoncé que le département qu’il dirige, en coordination avec la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture, lancera dès la semaine prochaine une « opération majeure de commercialisation directe des produits de la pêche dans l’ensemble des ports du pays », a rapporté l’APS.

Une opération qui permettra, selon lui, « de fournir du poisson frais au citoyen à des prix compétitifs, à la faveur d’une vente directe du pêcheur au consommateur ».

Ainsi, tout comme pour ce qui est des produits alimentaires, notamment durant le mois de Ramadhan, des légumes secs et du riz, ou même des articles scolaires, à l’occasion de la rentrée, avec les différentes foires organisées au niveau de plusieurs wilayas du pays, le Gouvernement a trouvé en ce procédé (vente directe) un moyen qui permet de faire face à la hausse des prix.

Par ailleurs, la commission multisectorielle chargée de garantir la disponibilité des produits agricoles de large consommation, s’est réunie hier au siège du ministère de l’Agriculture. Il était question de faire en sorte que « les viandes, rouges et blanches, les œufs et les produits de la pêche soient disponibles, qualitativement et quantitativement à des prix qui seront à la portée des citoyens ». Ces deux dernières années, périodiquement les prix de certains produits de large consommation s’envolent.