Selon lui, « les responsables du pouvoir pensent n’y a pas de solution en dehors de la répression. Nous disons, non ! La répression n’est pas une solution », déclare-t-il, devant de nombreux militants et sympathisants du parti dans la daïra de M’chedallah.
Pour Atmane Mazouz, l’Algérie a besoin de solutions « pour sortir de la crise multiforme et faire face aux difficultés quotidiennes ». Poursuivant, il appelle « à l’instauration d’un véritable dialogue entre les algériens ». Selon lui, le RCD « n’a jamais refusé le dialogue ».
Mais pas n’importe quel dialogue. « Tout dialogue doit avoir comme objectif la réunion des conditions pour entamer et espérer un processus démocratique et surtout transparent ». « Si nous voulons vraiment construire notre pays, laissons les algériens et les forces politiques s’exprimer librement », explique-t-il.
Et d’ajouter : « On ne peut pas construire un pays sans la démocratie en empêchant les citoyens de s’exprimer et on ne peut pas construire un pays en ignorant la volonté de son peuple. C’est dans ces moments pareils qu’il faudrait envoyer des messages dans le but ou la parole soit libérée. On n’attend pas les dernières minutes pour procéder à un semblant d’ouverture. Malheureusement certains partis se contentent de ça », déclare-t-il, dénonçant le verrouillage des espaces d’expression.
Dans la foulée, Atmane Mazouz revient longuement sur la situation actuelle, marquée par la normalisation de l’ensemble des partis politiques. « Il y a certains partis qu’on ne voit qu’à la veille des élections. Et ils se complaisent dans cette posture », dénonce-t-il.