« J’espère qu’on évitera à la nation une autre comédie burlesque par un simulacre d’élection qui ne sera considérée qu’une énième agression politique qui fragilisera et dégradera l’image de notre pays en interne, sur la scène régionale et internationale », lance-il. Selon lui, l’Algérie a besoin « de stabilité et de renouveau ».

«Dans un monde en pleine mutations et un ordre mondial qui ne laisse aucun choix aux faibles, nous devons améliorer le quotidien social des Algériens qui vire au cauchemar, nous devons renforcer notre économie et améliorer notre mode de gouvernance », déclare-t-il.

Le leader du RCD appelle, ce faisant, « à une convergence des forces patriotiques pour jeter les bases de la démocratie dans le pays ».

« Attaché au multipartisme, notre Rassemblement estime que seule la convergence d’efforts des forces patriotiques et vives de la nation peut aboutir à la construction d’un smig démocratique seul à même d’asseoir une stabilité et une vision salvatrice pour le pays », insiste-t-il.

« Libération des détenus d’opinion »

Dans ce sens, Atmane Atmane précise, cependant, qu’il est impossible de « concevoir un nouveau départ pour le pays sans la libération des détenus politiques et d’opinions, l’arrêt de la folie répressive et l’amorce d’un débat sur le devenir du pays incluant des mesures d’apaisement pour soulager le quotidien des Algériennes et des Algériens ».

« C’est le sens de notre combat. Notre conviction est qu’il est possible de réhabiliter le message de Novembre et de la Soummam renié », dit-il. Et d’ajouter : «Le front interne agité comme un drapeau par une grande partie d’opportunistes qui gravitent autour de la rente n’en sera que plus fragilisé par un viol flagrant de la souveraineté populaire».

Selon lui, « Il va falloir impérativement éviter ce scénario à la Nation ».  Atmane Mazouz revient dans la foulée sur le parcours du RCD durant ces 35 ans pour défendre son combat et son engagement.  « Malgré les difficultés, le RCD a de tout temps pris le parti de la sauvegarde du pays et de son unité devant les périls et les positionnements de conjoncture. Je suis fier de dire aujourd’hui que l’Algérie lui doit beaucoup de par son engagement et ses positions à des moments décisifs pour la Nation », déclare-t-il.

La célébration de cet anniversaire a eu lieu en présence de nombreux invités dont l’écrivain Khalfa Mameri, l’ancien vice-président du parti du temps de Said Sadi, Djamel Ferdjellah, l’avocat Mustapha Bouchachi, le militant politique Hamou Boumedine, le président de l’Association RAJ (dissoute), Abdelouahab Fersaoui, la militante, Fadila Chitour et le sociologue, Zoubir Arous, le SG du PST (parti suspendu), Mahmoud Rechedi et le secrétaire général de l’UGTA, Amar Takjout…