Attaque à Nice : la Tunisie condamne « fermement » l’attentat et ouvre une enquête

Après l’arrestation de l’auteur présumé de l’attaque à l’arme blanche, qui a eu lieu jeudi dans une église à Nice, qui, selon l’agence France-Presse (AFP) serait un Tunisien, la Tunisie a « condamné fermement l’attaque« , et a également annoncé « l’ouverture d’une enquête« .

La Tunisie a condamné « fermement » jeudi 29 octobre l’attaque meurtrière qui s’est déroulée à l’intérieur d’une église à Nice, et a annoncé l’ouverture d’une enquête après des « soupçons » selon lesquels l’auteur de l’attentat serait de nationalité tunisienne pour savoir si il était « un ressortissant ».

« La Tunisie condamne fermement l’incident terroriste à Nice et exprime sa solidarité avec le gouvernement et le peuple français », a indiqué un communiqué du ministère des affaires étrangères.

 » L’auteur présumé des coups de couteau, grièvement blessé par la police et hospitalisé, est un Tunisien de 21 ans arrivé en France courant octobre après avoir débarqué sur l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre« , a précisé devant la presse Jean-François Ricard, le procureur antiterroriste chargé de l’enquête. .

Près de l’auteur présumé, les enquêteurs auraient trouvé un coran, deux téléphones et l’arme du crime, « un couteau de 30 cm avec une lame de 17 cm« , a détaillé M. Ricard.

Le jeune homme qui, selon l’AFP, se nommerait Brahim Aouissaoui aurait été mis en quarantaine par les autorités italiennes avant d’être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre. » il n’a pas fait de demande d’asile en France » ajoute l’agence de presse en citant une source locale proche du dossier.

Selon la même source, « un homme de 47 ans soupçonné d’avoir été en contact avec lui, a été placé en garde à vue jeudi soir « . Elle souligne également « la prudence quant à la nature de leurs échanges ».

Pour rappel, l’attaque a fait trois morts dans un au moins a été égorgé et plusieurs autres personnes ont été blessées.

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