Et d’ajouter : « Comme pour les précédentes compétitions olympiques de boxe, le genre et l’âge des athlètes sont déterminés sur la base de leur passeport ». Selon le CIO « ces règles se sont également appliquées pendant la période de qualification, notamment lors des tournois de boxe des Jeux européens, des Jeux asiatiques, des Jeux panaméricains et des Jeux du Pacifique de 2023, du tournoi de qualification africain ad hoc de 2023 à Dakar (SEN) et des deux tournois de qualification mondiaux organisés à Busto Arsizio (ITA) et Bangkok (THA) en 2024, qui ont impliqué un total de 1 471 boxeurs différents issus de 172 Comités Nationaux Olympiques (CNO), de l’équipe olympique des réfugiés et d’athlètes individuels neutres pratiquant la boxe. Plus de 2 000 épreuves de qualification ont eu lieu ».
« L’Unité en charge de la boxe a utilisé les règles de boxe de Tokyo 2020 comme base de référence pour élaborer ses règlements pour Paris 2024. Il s’agissait de minimiser l’impact sur la préparation des athlètes et de garantir la cohérence entre les éditions des Jeux Olympiques. Ces règles établies pour Tokyo 2020 étaient basées sur celles post-Rio 2016, qui étaient en place avant la suspension de la Fédération Internationale de boxe par le CIO en 2019 suivie du retrait de sa reconnaissance en 2023 », lit-on dans ce document.
« Nous avons vu, dans des rapports, des informations trompeuses sur deux athlètes féminines en compétition aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces deux athlètes participent depuis de nombreuses années à des compétitions internationales de boxe dans la catégorie féminine, notamment aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, aux championnats du monde de l’Association internationale de boxe (IBA) et aux tournois sanctionnés par l’IBA », ajoute la même source.
Selon le communiqué, « ces deux athlètes ont été victimes d’une décision soudaine et arbitraire de l’IBA. Vers la fin des championnats du monde de l’IBA en 2023, elles ont été soudainement disqualifiées sans aucune procédure régulière. Selon le procès-verbal de l’IBA disponible sur son site Internet, cette décision a été initialement prise uniquement par le Secrétaire Général et le CEO de l’IBA ».
Et de préciser : « Le Conseil d’administration de l’IBA ne l’a ratifiée qu’après coup et n’a demandé qu’ultérieurement qu’une procédure à suivre dans des cas similaires à l’avenir soit instaurée et transposée dans les règlements de l’IBA. Le procès-verbal indique également que l’IBA devrait “établir une procédure claire sur les tests de genre” ».
Le CIO explique que l’agression actuelle contre ces deux athlètes repose entièrement sur cette décision arbitraire, qui a été prise sans aucune procédure appropriée, notamment si l’on considère que ces athlètes participent à des compétitions de haut niveau depuis de nombreuses années.
« Une telle approche est contraire à la bonne gouvernance. Les règles d’admissibilité ne doivent pas être modifiées en cours de compétition, et toute modification des règles doit suivre des procédures appropriées et se fonder sur des preuves scientifiques », note le CIO, qui s’engage « à protéger les droits humains de tous les athlètes participant aux Jeux Olympiques, conformément à la Charte olympique, au Code d’éthique du CIO et au Cadre stratégique du CIO relatif aux droits humains ».
Poursuivant, le CIO se dit « attristé par les mauvais traitements que les deux athlètes subissent actuellement ».