« Le véhicule est une nécessité, mais pas une priorité », a affirmé à maintes reprises, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, aujourd’hui, lors de son passage au forum du quotidien « El Moudjahid ».
Même si l’Etat fera en sorte que le véhicule soit disponible, néanmoins, cela ne veut pas dire que « toutes les réserves de change vont être utilisées dans l’achat des voitures », a-t-il précisé.
C’est dans ce sens que le quota pour l’année 2024 n’est pas encore à l’ordre du jour. Le ministre a indiqué que 159 037 véhicules ont été importés au 18 avril dernier, soit 60% du quota attribué pour l’année 2023. Un quota qui n’a pas été « totalement consommé » par certains concessionnaires, a-t-il dit, puisque ce sont 1,9 milliards de dollars pour l’importation de 180 000 véhicules qui ont été mobilisés.
A cet effet, le ministre a affirmé qu’avant d’attribuer le quota de 2024 il faut faire le bilan de ce qui a été fait. « Il faut qu’on fasse nos calculs », a-t-il lancé.
D’autant plus qu’il y a eu des « difficultés » dans la mesure où « certains concessionnaires se sont permis à des pratiques illégales », a déclaré le ministre, avant d’ajouter que, dans certains cas « des mises en demeures ont été adressées », qui seront suivies, en cas de récidive, par des retraits d’agréments. Il a indiqué que pas moins de 20 000 réclamations ont été déposées sur la plateforme dédiée.