«Des négociations ont été engagées avec de grands constructeurs automobiles», a déclaré samedi à la presse, Ahmed Zeghdar, en marge d’une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l’industrie. Les noms de ces constructeurs «seront connus après la promulgation, dans les prochains jours, des textes d’application relatifs à la nouvelle loi sur l’investissement», a-t-il précisé.

Pour le ministre, l’intérêt est de jeter les jalons d’une véritable industrie de l’automobile. «Le secteur s’attèle à la mise en place d’une industrie automobile sur de bonnes bases avec un taux d’intégration acceptable», a affirmé Zeghdar, ajoutant qu’il sera question «dès la première année, de l’opération de montage automobile avant d’installer une véritable industrie à partir de la deuxième année».

Toutefois, le ministre a démenti qu’une quelconque licence d’importation soit accordée, jusqu’à présent. «Aucune autorisation n’a été accordée pour le moment», a-t-il dit, rappelant dans ce sens que les délais étaient «tributaires de l’interaction des constructeurs automobiles avec les conditions imposées par l’Etat concernant la création d’une véritable industrie».

Sur un autre plan, le département de Zghdar a pensé aux entreprises des patrons emprisonnés, de façon à les rendre opérationnelles dans un cadre regroupé. Le ministère est en effet en passe de «recenser les entreprises confisquées par la justice afin de les fusionner dans le cadre d’un Holding devant inclure plus de 42 entreprises», a-t-il révélé, précisant que «plus de 9.000 emplois ont été préservés» dans ces entreprises activant dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des transports.